Depuis ce dimanche 20 mai, les automobilistes français doivent se plier au nouveau contrôle technique. Ce dernier a été durci par une directive européenne.
Ce dernier se veut plus précis mais aussi plus sévère. En effet, le nombre de points controlés passe de 123 à 133, et les motifs de défauts qui étaient au nombre de 410 sont dorénavant de 610.
Une augmentation qui est notamment due à la nouvelle catégorie de défauts dits "critiques". Comme l'explique l'arrêté du 18 juin 1991 modifié, une défaillance est considérée comme critique lorsqu'elle est "un danger direct et immédiat pour la sécurité routière » ou, qu’elle a « une incidence grave sur l’environnement".
Si l'automobiliste n'a qu'une défaillance majeure, il devra faire réparer son véhicule dans les deux mois et faire une contre-visite. Sinon, s'il a une défaillance critique, il devra faire réparer son véhicule dans la journée.
Pour Eric Schietse, directeur de la Prévention Routière pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce nouveau contrôle technque est une bonne nouvelle :
Cependant, de nombreux automobilistes ont décidé de faire leur contrôle et leur contre-visite avant la mise en place de la directive. Les garages sont donc surmenés ces dernières semaines. De plus, comme les professionnels n'ont pas plus d'informations ils ne savent pas combien de temps ils vont devoir prévoir pour les futurs tests, comme l'explique Cyril Barbosa, gérant du garage Auto-Contrôle Lyon 7 :
Les prix augmenteront donc et feront reculer certains qui n'ont pas un véhicule en très bon état. L'un des principaux buts de ce nouveau contrôle technique est de voir disparaitre les voitures les plus polluantes.
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