Délaissant les ors du palais pontifical, qu’il n’affectionne guère, comme chacun le sait, le pape François s’est rendu, dimanche 19 février dernier, dans un quartier de la grande banlieue de Rome, afin d’aller à la rencontre des populations locales. Il s’agissait, selon La Croix, de visiter une paroisse de son diocèse, la paroisse Sainte-Marie-Josèphe-du-Cœur-de-Jésus de Casterlverde di Lunghezza.
Une paroisse implantée dans un quartier défavorisé où se côtoient barres d’immeubles HLM et terrains vagues. L’occasion pour le pape, endossant sa fonction d’évêque de Rome, d’aller à la rencontre des jeunes et des enfants du catéchisme, à travers une séance de questions-réponses où ont notamment fusé quelques questions personnelles, comme l’explique Nicolas Senèze, correspondant du quotidien religieux à Rome.
Une rencontre ponctuée de selfies, à la suite de laquelle le pape a pu se rendre au chevet des personnes âgées et des malades. Peu après, le Saint Père a célébré la messe dans l’église du quartier, improvisant une homélie autour des lectures du jour, dont un Evangile appelant toute personne à aimer et prier pour ses ennemis. Le tout sans référence directe aux attaques dont il a récemment été victime.
Une visite pastorale accordée à ceux situés à la marge de la société. Une image qui appelle à la réflexion à l’heure où, en France, les banlieues se sont invitées dans la campagne électorale, après l’agression de Théo, à Aulnay-sous-Bois. Un événement qui a permis à ces quartiers défavorisés de s’inviter au cœur de l’élection présidentielle, sans pour autant que les candidats n’aient encore apporté de solution concrète.
Source : La Croix
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