Mgr Habert a annoncé ce mercredi 5 avril la nomination du P. Emmanuel Schwab, du diocèse de Paris, comme recteur du sanctuaire de Lisieux. Âgé de 63 ans, il est depuis 10 ans curé de la paroisse Saint-Léon dans le 15e arrondissement. Il prendra ses fonctions à Lisieux, le 1er septembre.
Vous avez été nommé ce mercredi 5 avril recteur du sanctuaire de Lisieux. Comment un prêtre du diocèse de Paris se retrouve recteur du sanctuaire de Lisieux ?
C'est vraiment une grande surprise pour moi. Je n'ai jamais imaginé que cela advienne dans ma vie. L'évêque de Bayeux cherchait quelqu'un pour prendre la suite du P.Olivier Ruffray devenu vicaire de son diocèse. Ayant besoin de renfort, il s'est tourné vers d'autres diocèses. De manière fortuite, un ami m'a demandé si cela ne m’intéresserait pas, alors j'ai signalé à mon vicaire général que j'étais disponible. Cela s'est fait de manière toute simple.
Vous conduisiez une paroisse, maintenant vous avez la charge d'un sanctuaire. Comment appréhendez-vous ce nouveau type de mission ?
J'ai tout à découvrir. Je suis depuis presque 30 ans curé de paroisse à Paris. J'arrive dans un lieu qui n'est pas une grande ville, non pas dans une paroisse mais dans un sanctuaire. Je compte bien me laisser enseigner par tous ceux qui sont déjà présents et qui y travaillent et qui ont beaucoup de choses à m'apprendre.
Quel est votre lien avec sainte Thérèse ?
Je l'ai découverte au séminaire et j'ai été touché par ses écrits. J'étais à Rome lors de la proclamation du doctorat de Thérèse. Puis je me suis retrouvé dans la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes qui a une crypte dédiée à sainte Thérèse, le lien avec elle s'est alors approfondi. Lors d'un pèlerinage à Lisieux avec cette paroisse, le chapelain m'avait dit « plutôt que de vous faire une conférence sur Thérèse, je vous ai apporté son crucifix ». J'ai été bouleversé par cela et cette veillée a été très marquante dans ma vie. J'ai emmené les paroissiens voir sainte Thérèse et Thérèse nous montrait la croix.
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