Législatives : Philippe Pradal veut convaincre les électeurs par le dialogue

Dernière ligne droite pour Philippe Pradal, prétendant à la députation de la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes. Il fera face dimanche à Enzo Giusti, unique candidat de l'Union populaire qualifié pour le second tour dans les Alpes-Maritimes et le Var. Au premier tour, l'ancien maire de Nice avait obtenu 26,4% des voix contre 21,9% pour son concurrent. Depuis lundi, il enchaîne les actions sur le terrain pour convaincre les électeurs.

Responsabilité locale

Pour cela, il souhaite échanger avec les habitants de sa circonscription. Sur la place Fontaine du temple à Nice-Nord, Philippe Pradal croise de nombreux riverains qui lui font part des problématiques quotidiennes qu'ils rencontrent. "Un député, c'est quelqu'un qui a des missions nationales mais aussi quelqu'un qui a une responsabilité locale sur le territoire dont il est élu", explique le candidat de la majorité présidentielle qui note les coordonnées des personnes en demande. 

Ce matin, place Fontaine du Temple pour vous écouter et surtout ne pas vous mentir.#Ensemble, continuons à défendre les réformes dont notre pays à besoin et un projet réaliste.

Merci pour nos échanges. Dimanche, je compte sur vous.#legislatives2022 pic.twitter.com/3InxVSFmmu

— Philippe Pradal (@AvecPradal2022) June 15, 2022

C'est également pour lui l'occasion de parler de son programme : "Localement, je souhaite poursuivre le travail que je conduis aux côtés de Christian Estrosi. L'idée, c'est peut-être de dupliquer un certain nombre de choses qui fonctionnent bien sur notre territoire notamment en matière de végétalisation, de transports en commun, de logements. Si je suis élu, je me battrais pour que la 3ème circonscription puisse recueillir tout ce à quoi elle a droit."

Selon lui, Enzo Giusti, qui est associé au leader de la France Insoumise après l'union de la gauche, serait un risque pour le pays. "Il veut que Jean-Luc Mélenchon soit premier ministre et ça, ce serait un grand danger. Quand il dit "La police tue", c'est très inquiétant. Ils font des promesses qui ne pourront jamais tenir", estime-t-il.

Tractage, déambulation, sorties des écoles, Philippe Pradal va multiplier les actions jusqu'à vendredi minuit qui sonnera la fin de la campagne électorale.