La suspension des cultes, le report des mariages, baptêmes, et autres célébrations ont amputé les paroisses, diocèses d’une partie de leurs ressources financières. L’enjeu est donc de taille en cette fin d’année. "L’enjeu c’est que Noël soit vécu le mieux possible par tous les fidèles. Corrélativement, il y a un enjeu financier. Nous avons 40% des recettes qui ne sont pas rentrés dans les caisses des paroisses", assure Vincent Neymon le porte parole de l’épiscopat.
Des paroisses privées des fruits de la quête du casuel. Un manque à gagner de l’ordre de 90 millions d’euros sur l’ensemble du territoire. L’Église catholique qui emploie 8000 salariés laïcs en France a reçu des aides de l’Etat pour maintenir l’emploi. 5 millions d’euros (soit 65 000 € par diocèse). Mais cet équilibre fragile pourrait être remis en cause si la crise perdure. "Pour l’instant on espère qu’on pourra sauver ces emplois mais il ne faut pas que ça dure. Pour qu’on puisse passer cette vague qui nous menace, il faut que nous fidèles fassions cet effort", ajoute Vincent Neymon.
Dans ce contexte, l’épiscopat veut miser sur les jeunes donateurs. Il est désormais possible de faire un don par sms. "5-10 euros c’est possible, ç’est pas ça qui va remettre à flot les ressources de l’Église" assure Vincent Neymon, mais "c’est une manière de mettre le pied à l’étrier" pour les jeunes.
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