Un peu d'Egypte à Chambéry ! Sœur Sara a succédé à sœur Emmanuelle auprès des chiffonniers du Caire. Depuis 40 ans, la religieuse effectue des voyages réguliers en France afin de récolter des fonds. Il y a quelques semaines, elle était en Savoie, invitée par le collège St François dans la cité des Ducs. RCF était sur place.
C'est en grande pompe que sœur Sara a été accueillie pour une matinée au collège St François à Chambéry. Une rencontre qui a commencé avec un de chant de tous les élèves de l'établissement réunis dans le gymnase rempli. Un moment émouvant pour la religieuse copte orthodoxe qui a apprécié le silence et l'écoute attentive des enfants. Sœur Sara est ensuite passée dans les classes qui lui ont présenté leur travail autour de l'Egypte. Enfin, le dernier temps fut celui partagé avec quelques élèves apprentis journalistes qui, un peu intimidés, se sont essayés à l'interview.
Mon cœur chante, je charge les batterie quand je suis avec la jeunesse
Comme sœur Emmanuelle le faisait avant, sœur Sara vient en France pour récolter des fonds afin de venir en aide aux chiffonniers du Caire. Depuis 48 ans, sœur Sara a rejoint celle qu'on a surnommée "la petite sœur des pauvres" qui, étrangère, souhaitait avoir à ses côtés une sœur égyptienne comprenant le dialecte local parlé dans le quartier de Mokattam. A 80 ans, sœur Sara y réside encore aujourd'hui.
Les conditions de vie s'y sont beaucoup améliorées. Avec la mise en place d'une vaccination, il n'y a plus de cas de tétanos depuis 25 ans. Près de 95% des enfants sont maintenant scolarisés. Fini les mariages des filles de 10-12 ans, elles sont gardées dans les écoles jusqu'à leurs 18ans. Certaines demandent même de poursuivre à l'université.
Les chiffonniers, ils sont pauvres mais ils ont un grand cœur. Est-ce que vous pourriez aller frapper à la porte de vos voisins pour demander du pain ?
Lors de ces rencontres, nous nous apportons les uns les autres. Nous nous avons besoin de vous pour des sous et vous, vous renseignez sur des choses que vous ne connaissez pas." La religieuse a laissé un message aux élèves, celui de mesurer leur chance d'aller à l'école et dont ils n'ont parfois pas conscience. Avant de conclure à la question : Que pouvons-nous faire d'ici ? "Aimer vous les uns les autres. "
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