Pour Fabrice Bonnot "le commerçants doivent réouvrir le plus vite possible", car novembre et décembre sont des mois clés pour constituer de la trésorerie et anticiper sur les mois à venir.
La mobilisation des petits commerces, des indépendants et du monde du spectacle s'accroît : hier lundi 16, ils étaient 2500 à 3000, patrons et employés confondus, place Bellecour pour manifester leur désarroi et leur colère. "L'heure est grave et l'urgence est là", selon les mots de F. Bonnot.
Le moral est en effet au plus bas chez les commerçants. Leur trésorerie "fond comme neige au soleil" et les aides gouvernementales ne conviennent pas à tous. Beaucoup de petites structures, notamment celles qui ont été crées en début d'année, avant le confinement, sont très fragiles et se retrouvent en situation critique.
Et pour ce qui est de la restauration, la situation est encore plus dramatique, avec une sortie de crise dont l'issue est très floue (on parle d'une reprise seulement à partir de la mi-janvier voire début février).
F.Bonnot insiste aussi sur l'importance du "click and collect", la commande à distance, qui constitue pour certains le moyen de préserver un peu d'activité. Selon ses termes "ça fonctionne aujourd'hui et les lyonnais sont invités à nous soutenir par ce moyen".
La mobilisation se poursuivra dans les semaines à venir, avec probablement d'autres rassemblements pour se faire entendre.
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