JavaScript is required
Partager

Les communautés monastiques de Terre Sainte fragilisées par la crise

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF,  - Modifié le 5 juillet 2021

Les monastères de Terre Sainte sont fragilisés par la crise sanitaire. Depuis près de 18 mois, l’absence de pèlerins met à mal les finances des communautés religieuses.

22 juillet 2009 : Groupe de pèlerins devant le baptistère de l'égl. Saint Theodore (VIe siècle) à Avdat, une ville nabatéenne dans le desert du Neguev, lors du pèlerinage "Aux Sources Terre Sainte 2009", Israël, Moyen Orient ©P.RAZZO/CIRIC22 juillet 2009 : Groupe de pèlerins devant le baptistère de l'égl. Saint Theodore (VIe siècle) à Avdat, une ville nabatéenne dans le desert du Neguev, lors du pèlerinage "Aux Sources Terre Sainte 2009", Israël, Moyen Orient ©P.RAZZO/CIRIC

Le million de pèlerins qui vient chaque année fouler le sol de Terre Sainte n’est plus au rendez-vous depuis un an et demi. La fermeture des frontières a stoppé net les ressources des monastères et leur situation financière devient préoccupante. "Financièrement, ça devient compliqué. Tous les monastères vivaient de ce passage des groupes. À partir du moment où il n y a plus aucun groupe de pèlerins, la source de revenus pour les monastères s'est tarie", explique frère Louis-Marie Coudray, supérieur de la communauté bénédictine d’Abou Gosh. 

Trouver des solutions pour pallier le manque de revenus

C’est le cas de certaines communautés religieuses dont l’activité principale était l’hôtellerie pour les pèlerins. Celles-ci ont dû licencier une partie de leur personnel. À défaut de visiteurs, les communautés monastiques tentent de se renouveler et de trouver des solutions. "Les communautés ont cherché des solutions alternatives, certaines ont inauguré un marché bio pour les locaux", se souvient frère Louis-Marie Coudray.

L’ouverture des frontières israéliennes, initialement fixée au 1er juillet pour les personnes vaccinées, a été repoussée en août par crainte d'une nouvelle vague de la pandémie liée au variant Delta. Frère Louis Marie Coudray encourage donc les pèlerins à revenir en Terre Sainte. "C'est important que les agences de voyage jouent le jeu même sil y a des contraintes techniques. [...] Les communautés monastiques ont le double rôle de la prière et de l'accueil des pèlerins", affirme-t-il.  

À l’occasion de la journée de prière pour la paix le 27 juin dernier, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pizzaballa a appelé à prier pour le Moyen-Orient où la foi chrétienne est née et est toujours vivante malgré les souffrances.

 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.