Les députés angevins veulent croire dans le futur gouvernement
Pas (encore) de gouvernement, mais déjà un Premier ministre. La rentrée parlementaire se fait dans un climat d’incertitude cette année. En Maine-et-Loire, les députés veulent croire à un futur politique beaucoup plus clair et pérenne pour le bien de la France.
Une séance dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale - © Assemblée nationaleMichel Barnier l’a promis : le gouvernement sera constitué d’ici la semaine prochaine. En attendant, le nouveau Premier ministre enchaîne les rencontres. Après Renaissance, puis Horizons, Michel Barnier sera chez les Républicains ce jeudi 12 septembre. L’ancien négociateur du Brexit n’y sera pas en terre hostile puisqu’il est une figure du parti de droite. Les LR ont accueilli sa nomination avec un grand sourire, presque un miracle après des élections législatives ratées. Pourtant, les LR ne compte pas lui faire un chèque en blanc. Pour Anne-Laure Blin, députée LR de Maine-et-Loire « Nous avons une bienveillance envers Michel Barnier, mais il faut que sa politique soit à la hauteur des enjeux. »
Pour les LR, les priorités sont clairement affichées : revalorisation du travail, renforcement de l’autorité de l’Etat, redressement des comptes publics et maîtrise de l’immigration.
Un gouvernement déjà menacé ?
Pas encore constitué, le gouvernement paraît déjà menacé. Menacé par une gauche furieuse d’avoir été éconduit par le Président de la République pour ce poste de Premier ministre, elle, qui estime avoir gagné les dernières élections législatives. Pourtant, pour Laëtitia Saint-Paul, députée Horizons de Maine-et-Loire, cette gauche est aussi responsable de la nomination de Michel Barnier à Matignon.
Un mécontentement quasi général à gauche. Même l’ancien président de la République, François Hollande, a déclaré lundi sur France Inter qu’il voterait une censure du gouvernement de Michel Barnier. Un gouvernement « soutenu par l’extrême droite ». En face, le Rassemblement National reste discret et se déclare prêt à juger sur pièces. Un climat loin d’être serein pour préparer les importantes échéances qui arrivent à l’Assemblée Nationale, notamment le projet de loi de finances 2025, dont l’examen doit débuter le 20 septembre. Pas de quoi inquiéter la députée angevine Renaissance de Maine-et-Loire Nicole Dubré-Chirat qui préfère « rester positive » concernant les chances de survie de ce futur gouvernement.
Le tour des formations politiques est en tout cas encore loin d’être terminé pour Michel Barnier, puisque les communistes ont annoncé qu'ils seraient reçus à Matignon mardi 17 septembre.
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