Les usagers de la LGV Atlantique n'ont sans doute ni vu ni senti la différence. Et pour cause, ce chantier d'envergure se déroule lorsque le TGV ne circule plus. La nuit, depuis quatre ans, les agents de SNCF Réseau s'affairent sur les voies. Objectif : remplacer les fils de contact caténaires sur cet axe qui rappelons le, a été, à côté de la gare de Vendôme-Villiers, le lieu d'un record.
En mai 1990, avec 515.3 km/h, le record de vitesse sur rails avec une rame TGV a été battu. Pour ce record, la caténaire sur la zone concernée avait été surtendue à 2.5 tonnes au lieu de 2 tonnes habituellement. Plus de 25 ans plus tard et des centaine de trains qui passent chaque jour, il fallait intervenir pour changer ces fils de contact.
Jean-Luc Gary, directeur territorial SNCF Réseau Centre Val de Loire :
Depuis le mois de mars, une quinzaine d'agents remplacent chaque nuit, l'équivalent de 1.4 km de fil. Un travail rendu possible notamment grâce à un "train dérouleur". Cet engin déroule simultanément le nouveau câble porteur et le nouveau fil de contact.
Philippe Chauvel, dirigeant proximité de l'équipe Caténaire de l'infrapôle LGV-Atlantique :
Parmi les agents qui interviennent sur ce chantier, il y en a quatre issus de l'Infrapôle LGV Atlantique implanté à Vendôme. Il est le gestionnaire des infrastructures de la ligne grande vitesse entre Paris Montparnasse et Tours/ Le Mans. Ajoutons que cette opération nocturne coûte à SNCF Réseau, 3.4 millions d'euros.
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