Ce premier week-end de mars marque le début de la campagne du Denier de l’Eglise dans de nombreux diocèse de France dont ceux du Nord Pas-de-Calais.
L’évêque d’Arras, au nom des trois diocèses, a présenté le lancement de cette collecte annuelle.
Le thème cette année : « Notre Monde a vraiment besoin d’Espérance. »
Et mgr Leborgne, lors de la conférence de presse, d’insister en citant Georges Bernanos qui passa sa jeunesse en Artois : « l’Espérance est un risque à courir. »
L’Eglise ne vit que de dons.
Les sommes récoltées au titre du Denier constituent la principale ressources pour les salaires des employés des diocèses et les traitements des prêtres. Les trois diocèses de Lille, Arras et Cambrai comptent 289 prêtres en activité, 207 retraités et 21 séminaristes.
Les laïcs en mission ecclésiales et personnes travaillant sur les fonctions-supports sont 370 personnes.
Ce qui représente une masse salariale de plus de 15 millions d’euros.
Montants des dons
L’an dernier, la collecte a rapporté 6,2 millions d’euros à Lille, 2,5 millions à Arras et 1,8 millions à Cambrai.
Des sommes légèrement en baisse par rapport à l’année précédente.
Les montants des dons se sont élevés à 234€ en moyenne. Allant de 278€ pour le diocèse de Lille, à 192€ pour Cambrai et 186€ pour Arras.
Les donateurs sont un peu moins de 45 000 et choisissent majoritairement de régler par chèques.
Innovation et paniers connectés
Des paniers de quêtes équipés de terminaux de paiement vont se développer dans les semaines et les mois à venir lors des messes dominicales. Une nouveauté car, « il faut savoir innover et répondre à la demande des paroissiens » comme le rappelle le responsable des ressources du diocèse d’Arras Stéphane Renard.
Il s’agit d’un terminal de paiement qui permet de donner à la quête en quelques secondes.
L’évêque d’Arras s’est prêté au jeu en procédant devant la presse à un don qui lui a pris moins de cinq secondes.
De son côté, Bernard Lebrun, économe du diocèse d’Arras, tout en reconnaissant un « effritement de certains dons » affirme qu’il « est nécessaire de trouver de façon très dynamique de nouvelles sources. Nous devons optimiser nos moyens, et faire preuve d’imagination pour maintenir notre budget à l’équilibre. »
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