Locmiquélic : François Gabart dans une école autour d'une Aire Marine Éducative

Une émission de radio sur la capitainerie, des jeux créés par les enfants ou encore une sculpture avec des déchets, le skipper professionnel François Gabart à pu découvrir la multitude de projets menés par les jeunes autour de l’aire marine éducative. ‘’C’est bien comme ça on peut lui montrer ce qu’on a appris et le nombre de déchets qu’on a ramassé : 280 kilos” est fier d’expliquer Gabin. Pour François Gabart, c’est l’occasion d’échanger avec les plus jeunes : ‘’il faut qu’on accompagne les enfants dans la protection de l'environnement et toutes les démarches auprès des écoles sont extrêmement importantes’’, explique t-il.

 

Intégrer les notions du programme scolaire dans ces projets

 

‘’C’est un projet qui part des envies des élèves, ça les connecte au réel et permet à des enfants qui peuvent être moins intéressés par le côté scolaire de découvrir une autre manière d’apprendre’’ informe Mathilde Sinquin, la directrice de l'école Jean Marie Georgeault et maîtresse des CM2. ‘’Et ça nous permet d'intégrer les notions qui sont au programme par le biais des aires marines, comme avec la chaîne alimentaire, le langage ou encore l'écrit’’ complète la jeune femme. 

 

Aire marine éducative, un lieu riche en apprentissage pour les enfants

 

Durant cette année scolaire, la cinquantaine d’enfants de CMI et CM2 a pu découvrir la biodiversité de leur zone littorale et étudié les milieux rencontrés. Une aire éducative est un projet pédagogique, porté par l’Office Français de la Biodiversité et l'Éducation Nationale, qui a pour objectif de permettre aux élèves d’acquérir des connaissances sur une zone littorale qu’ils ont eux-mêmes définie, ainsi que les sensibiliser à la fragilité du milieu et à la pratique de gestes écocitoyens. L’Espace des sciences/Maison de la Mer accompagne depuis 2020 les élèves de l’école Jean-Marie Georgeault de Locmiquélic dans leur projet d’Aire Marine Éducative. ‘’Les deux premières années, ils se sont rendus compte qu’il y avait beaucoup de déchets sur cette petites zones et ils ont fait des sciences participatives’’ indique Annaïg Le Port, la directrice de La Maison de la Mer. Cette année, l’attrait des jeunes s’est porté vers la découverte de la biodiversité présente sur leur site.