Le château d'Esquelbecq (59) a été choisi par la mission Stéphane Bern parmi 100 monuments français en péril pour être soutenu par le loto du patrimoine. Rencontre avec son propriétaire Johan Tamer-Morael.
Johan Tamer-Morael nous partage sa joie d’avoir été distingué par la Fondation du patrimoine : « pour nous, ça a été une surprise car cela faisait six mois que nous avions envoyé notre candidature, restée sans réponse jusqu’à présent. »
Cette annonce permettra de co-financer (entre 15 000 et 150 000 euros) deux chantiers - la menuiserie de l’aile ouest et la restauration des douves et de la serpentine du parc - qui nécessitent 520 000 euros. Tout dépendra de l’engouement des joueurs au Loto du patrimoine.
En contrepartie de ce soutien, il y a une maîtrise d’oeuvre par un architecte du patrimoine, habilité à travailler sur les bâtiments anciens, qui collaborera au chantier. Et ce en plus du concours de la DRAC, la Direction régionale des affaires culturelles, qui doit valider le projet.
Quel impact de ses travaux sur l’accueil du public ?
« Notre objectif est de pouvoir circuler en barques autour du château mais aussi à travers le parc. » annonce le propriétaire du château qui est dans sa famille depuis 1946.
Ce château du XVIIème siècle, époque Renaissance, est situé en Flandres, près de Wormhout. Il a la particularité d’avoir été construit sur les bases d’un édifice datant du XIIIème siècle et conservé sa silhouette extérieure d’antan, avec ses tours, ses douves et ses jardins. Les intérieurs ont en revanche évolué dans le temps, au gré des goûts des seigneurs qui l’occupèrent.
« Ca reste un site important historique des Hauts-de-France que ses propriétaires depuis des centaines d’années ont eu à cœur de protéger. Maintenant, c’est à mon tour de le faire.» conclut Johan Tamer-Morael.
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