Depuis plusieurs mois, les élus du département de la Haute-Loire portent le projet de labellisation Grand Site de France du Gerbier/Mézenc. Une candidature commune en partenariat avec le département de l’Ardèche. Les choses avancent.
De nombreux élus réunis hier aux Estables. Venus de l’Ardèche et de la Haute-Loire, ils ont planché sur le projet Grand Site de France Gerbier/Mézenc. Poussé par les deux présidents des conseils départementaux, Marie-Agnès Petit (Haute-Loire) et Olivier Amrane (Ardèche), il doit permettre de mettre en valeur deux sites majeurs : le Mont-Gerbier-de-Jonc et le Mont Mézenc.
Première étape dans la quête de cette labellisation, choisir le mode de gouvernance. Pour faire simple, qui va porter et défendre cette candidature. Après réflexion, c’est « l’Ardèche qui œuvre pour l’obtention de cette reconnaissance », explique Marie-Agnès Petit. Néanmoins, les élus altiligériens vont travailler en appui de leurs collègues ardéchois. L’enjeu est simple : « nous avons un patrimoine exceptionnel, nous voulons en faire la promotion », abonde Olivier Amrane.
Mais attention, pas question de jouer la carte touristique à fond. L’idée est plutôt de développer « un tourisme durable dans un territoire de qualité », abonde l’élu LR. Pour l’instant, les projets concrets menés dans le cadre de cette labellisation Grand Site de France sont encore flous. Mais des premières pistes existent comme « la gestion de l’eau ou encore des forêts », avance Marie-Agnès Petit.
Reste une question centrale : cette labellisation veut-elle dire des normes supplémentaires ? « Pas du tout », selon Philippe Fabre, vice-président du conseil départemental du Cantal et président du syndicat mixte Grand Site de France du Puy-Mary, volcan du Cantal. Il est venu apporter « un exemple » aux élus présents lors de ce premier comité d’orientation stratégique.
Les deux présidents, Marie-Agnès Petit et Olivier Amrane, sont catégoriques ! « Il ne s’agit en aucun cas de « mettre le territoire sous cloche ». Mais plutôt de trouver, ensemble, des solutions pour le valoriser encore davantage. Néanmoins, il faudra encore se montrer patient. La labellisation, si elle a lieu, ne devrait pas intervenir avant 2028. « C’est jouable avant la fin de la mandature », conclut Marie-Agnès Petit.
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