Pour Monseigneur Emmanuel Gobilliard, l’évêque auxiliaire de Lyon, il existe deux sortes de joie. La joie extérieure que l’on essaie de susciter tant bien que mal, en fonction des circonstances. Et puis la joie profonde du cœur qui se sait aimé, que se sait rejoint par le Seigneur. "C’est cela la vraie joie du chrétien, qui sait que le Seigneur est là dans ses combats, dans ses tristesses. D’autant plus quand il va mal. Même si c’est parfois difficile à entendre, peut-être que Noël n’aura jamais été aussi Noël que ces jours-ci" explique-t-il.
"La vraie joie est liée à l’espérance et à la foi. C’est une joie profonde dont on doit témoigner. Elle est d’autant plus importante en période de crise" ajoute l’évêque auxiliaire de Lyon. Dans cette période, il est parfois difficile de garder la foi. On nous annonce un sauveur. Dans le même temps, la liste des victimes du coronavirus s’allonge, des personnes succombent à d’autres crises partout dans le monde. Mais où est donc ce sauveur ?
Pour Monseigneur Gobilliard, "le Seigneur vient surtout pour ces gens qui sont loin de croire que Dieu s’intéresse à eux. Tous ceux qui s’imaginent loin de Dieu devraient relire l’Evangile de Noël avec les bergers. La deuxième chose, c’est que le Seigneur passe par nous. Je suis désolé, mais je n’ai jamais rencontré Jésus physiquement. Personne n’a fait cette expérience. Dieu passe par nous. Il est présent dans les pauvres, à travers nous qui témoignons de l’Evangile. Cette joie doit passer par nous" lance-t-il.
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