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Mgr Kockerols: "c’est à Taizé que j’ai découvert le sens de la prière"

Un article rédigé par Madeleine Vatel - RCF,  - Modifié le 2 janvier 2020
Quinze mille jeunes sont réunis en ce moment à Wroclaw, en Pologne à l’occasion des rencontres œcuméniques de Taizé.
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"Toujours en route, jamais déraciné"

C’est un rendez-vous habituel pour la communauté de Taizé. Chaque année, elle organise ces rencontres œcuméniques, qui réunissent plusieurs milliers de jeunes pour le Nouvel An. Dimanche dernier, les premiers ateliers ont débuté avec des échanges autour de l’argent, de l’écologie, des réseaux sociaux, du pardon. Des ateliers qui auront permis aux jeunes de se poser de nombreuses questions. "Ce sont en grande partie les mêmes questions que jadis. Mais je trouve intéressant que la communauté de Taizé enclenche sur des questions actuelles, en particulier l’usage des réseaux sociaux" explique à ce sujet Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles en Belgique.

Le thème choisi cette année par la communauté de Taizé pour ces rencontres œcuméniques est "toujours en route, jamais déraciné". "C’est très subtil. Cela rejoint des jeunes qui sont souvent en route, partout et nulle part, qui bougent beaucoup, qui ont la planète entière comme lieu de vacance ou de séjour. Jamais déraciné, c’est l’insistance sur les racines. Connaître ses racines, savoir que l’on est de quelque part, d’une tradition, d’une histoire. C’est une très belle proposition" ajoute-t-il.
 

La grâce coûteuse de Taizé

"En tant que chrétien, nous avons un combat à mener : découvrir le mal qui en nous nous empêche de faire le bien. Savoir que le Christ est fondamentalement vainqueur de cela. C’est lui qui nous booste, à travers son Esprit Saint, à faire le bien. Jamais le mal n’aura le dernier mot. C’est une espérance folle, extraordinaire. Il faut découvrir dans sa propre vie, que nous sommes vainqueur, avec le Christ, de tout ce qui peut nous détourner de notre véritable humanité" lance encore Mgr Kockerols au sujet de l’Évangile du jour.

Revenant sur ce qu’il appelle le paradoxe de Taizé, Mgr Kockerols explique que dans la communauté, "tout est très simple. On se rencontre, on essaie de se comprendre, même si l’on parle une langue différente. Mais en réalité c’est très exigeant. C’est comme le pape François. Tout le monde apprécie sa simplicité. Mais quand on le lit, et qu’on découvre ce qu’il nous appelle à vivre, c’est l’exigence de l’Évangile. C’est la grâce coûteuse. Je suis séduit par la façon de faire de Frère Roger. C’est d’une immense simplicité. Il n’y a pas de pré-requis, mais en même temps il s’agit de vivre l’Évangile là où l’on est".

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