Michèle Merowka, présidente de l'AMEJDAM et déléguée de Yad Vashem Nice Côte d'Azur donne toute son énergie dans la transmission de la mémoire. Rencontre.
"On a l'impression de revenir un petit peu avant la Deuxième Guerre Mondiale, quand il y avait la chasse aux Juifs". Ces mots sont prononcés en 2025 par Michèle Merowka. La Présidente de l'AMEJDAM et Déléguée de Yad Vashem Nice Côte d'Azur "tient à faire perdurer la mémoire" alors que des affiches inspirées de l'antisémitisme sont créées par l'extrême gauche et qu'un adolescent de 16 ans passe à l'acte en agressant un rabbin à Orléans.
Avec son association, Michèle Merowka "va à la rencontre des collégiens, des lycéens et quelquefois aussi des primaires, des CM2" qui ont tous ce drame de l'Histoire au programme des cours. Comment expliquer qu'un adolescent de 16 ans agresse un rabbin ? "Il y a peut-être une fanatisation de cette jeunesse. Malheureusement on ne le voit pas que contre les juifs. Et il y a en ce moment une violence qui émerge dans des catégories d'âge qu'on ne connaissait pas avant" observe t-elle.
Roger Wolman est un des derniers témoins et il participe par sa voix à faire connaître la vérité de l'Histoire pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus. "Je trouve que c'est très important que les élèves puissent rencontrer des personnes qui ont vécu cela, pas seulement des personnes à qui on a raconté, et c'est pour ça que moi j'interviens très peu parce que tant qu'il y a des personnes qui ont vécu ça, il faut leur laisser la parole" dit modestement Michèle Merowka.
Tous les jours dans les midis RCF 83/06, un invité en Studio au micro d'Audrey Souriau, Stevelan Chaizy Gostovitch et André Sanchis
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