C'est l'actualité spatiale du moment : la mission Artemis relance la conquête de la Lune avec l'envoi d'une méga-fusée en direction de notre satellite naturel. Si pour le moment, le vol n'est pas habité, l'un des futurs astronautes sélectionnés pour cette mission pourrait être Alsacien...
L'opération a déjà été reportée deux fois en raison d'une panne. Cette fois, la NASA annonce la date du 27 septembre (et celle du 2 octobre) pour l'envoi de la fusée. En plus de la prouesse technique, la mission est hautement symbolique. Face à la montée en puissance de la Chine, nouvelle nation du spatial et pour laquelle ' l'objectif Lune' est aussi au programme, la NASA montre qu'elle est toujours dans le coup. Elle doit aussi composer avec les acteurs privés, comme Space-X. Artemis incarne donc le symbole d'une coopération internationale faisant face à une nouvelle concurrence, 50 ans après le dernier vol d'Apollo vers la Lune.
La mission ouvre également la porte au voyage vers Mars. La planète rouge, présente dans tous les esprits, ne pourrait être atteinte qu'après l'étape lunaire. La NASA, mais aussi l'Agence Spatiale Européenne, envisagent d'y établir une base intermédiaire, propice au ravitaillement par exemple.
A Illkirch, à deux pas de Strasbourg, les étudiants de l'ISU (International Space University) suivent de près la mission Artemis. Formés aux métiers du spatial, ils pourraient incarner les professionnels de demain, avec pourquoi pas, parmi eux, le ou la future astronaute de la mission lunaire.
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