À quelques semaines de la prochaine COP qui doit se tenir à Glasgow, sommes-nous prêts à passer à l’étape suivante dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Nathan Méténier, jeune conseiller pour le climat du secrétaire général de l’ONU, n’est pas optimiste à l’approche de l’échéance !
Certains l’annoncent comme « capitale » ! La COP 26 de Glasgow en Écosse sera le premier sommet au cours duquel on se penchera les progrès accomplis, ou pas, depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat.
« J’étais très surpris de voir dans le dernier rapport de l’ONU qu’on a aujourd’hui une augmentation de la température mondiale de 2,7 degrés, soit 1,2 de plus que ce qu’on s’était promis lors des accords de Paris ! Les états notamment les états du G7 doivent avoir beaucoup plus d’ambitions sur les gaz à effet de serre. »
Hier, le Premier ministre britannique Boris Johnson a reconnu qu’il serait « dur » d’atteindre un engagement clé des pays développés pour le financement climat des pays pauvres, avec « six chances sur 10" d’y parvenir avant la COP 26 en novembre.
Cette année les mouvements de jeunes se mobilisent, avec 200 jeunes de chaque pays qui vont se réunir à Milan pour discuter du climat, mais aussi de la sortie de crise du covid, la décarbonation de la société et avoir une vision plus globale.
« Cette crise climatique est aussi une crise sociale, car elle renforce les inégalités, rappelle Nathan Méténier, il nous faut donc penser cette crise climatique sous l’angle sociale et l’on appelle les états à agir avec une vision de la justice sociale avec de vrais engagements à la clé. »
Avec la pré-COP, l’objectif va être de s’interroger : comment il est possible de décarboner des secteurs du quotidien comme celui de la mode et son phénomène de fast-fashion ?
On ne peut pas avoir dans notre société des entreprises de mode reconnues pour leurs politiques RSE (responsabilité sociétale des entreprises) alors que le mode de fonctionnement repose sur une grande injustice avec une production à très bas cout des produits sans respecter les standards internationaux de salaires. Nous devons penser à un monde plus juste en général !
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