Ne pas laisser la mobilisation pour les victimes du Népal retomber. Dans son siège de Lyon, l'ONG Handicap Internationl a tenu à rappeler que les besoins restaient encore conséquents sur place, alors qu'un nouveau séisme vient de frapper le pays. Depuis le drame du 25 avril, plus de 8000 personnes ont perdu la vie au Népal, selon un bilan toujours provisoire tant les zones sinistrées restent encore difficile d'accès.
Les membres des premières équipes d'Handicap International parties sur place dès les premiers jours reviennent en France peu à peu. Parmi eux, Brice Blandel, salarié de l'ONG. Il est resté sept jours sur place et devrait bientôt repartir. "Ce qui est frappant, c'est qu'on ne voit pas tout de suite l'ampleur des besoins. Puis on on voit le nombre de personnes qui campent, et on se rend compte de l'urgence de la situation", décrit-il.
Pour lui c’est d’abord dans les zones rurales où l’aide est la plus urgente. "En dehors de Katmandou, il y a des gens qui doivent porter des blessés pendant sept jours pour accéder à un hôpital", témoigne Brice Blandel.
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