Le maire de Nice assume le projet de budget municipal. Les oppositions critiquent les grands projets financés.
Le débat budgétaire niçois s'est ouvert par un déroulé des investissements. Pour Christian Estrosi, ça roule: "120 millions d'euros prévus au total pour que Nice ouvre la voie en matière de sécurité, de cohésion sociale, de culture, d’éducation, de transition écologique, d’attractivité" en 2024 explique l'édile. Une augmentation des impôts à Nice, c'est rare et donc ça fait parler. Depuis 2009, le taux n'avait pas bougé mais "la sécurité, ça a un prix" rappelle Christian Estrosi qui parle aussi de l'inflation et des frais liés au réchauffement climatique. Pour le maire, c'est clair: "J’assume le choix de ce rattrapage".
politique urbaniste imprévisible
L'endettement se stabilise "sur un plateau" explique Marc Concas, adjoint aux finances. Les Ecologistes prennent alors la parole. Juliette Chesnel Le Roux parle de "choix discutables" dans le budget: "prenons par exemple le commissariat le plus cher de France, l'Hôtel de Police mutualisé, l'aménagement de la Coulée Verte, un investissement luxueux". L'élue écologiste cible aussi les événements sportifs "éphémères". Le groupe Retrouver Nice (du parti Reconquête) s'exprime aussi sur la question: "nous n'avons plus de marge financière dans notre ville" affirme Mme Delpech. Votre "politique urbaniste imprévisible, c'est ça M. le maire qui plombe vos finances" dit l'opposition Retrouver Nice.
Chez les LR, Bernard Chaix dit "s'opposer fermement" en parlant de la "création d'un nouvel impôt métropolitain en 2018", de la hausse du prix de l'eau, des transports en commun également. L'élu d'opposition demande de faire autrement, "en baissant les dépenses de fonctionnement de notre commune".
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !