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Nouvelle-Calédonie: le non au référendum devrait l'emporter

Un article rédigé par Anne Kerléo - RCF,  - Modifié le 30 juin 2021
3 questions àNouvelle-Calédonie: le non au référendum devrait l'emporter
​Dernière ligne droite pour la campagne du référendum d’autodétermination qui se déroulera dimanche.
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Trente ans après le massacre d’Ouvea, la Nouvelle-Calédonie s’apprête à voter pour l’un des scrutins les plus importants de son histoire.

Y-a-t-il deux camps clivés, ou les choses sont elles plus floues ?

"Il y a deux camps clivés. Les indépendantistes font campagne pour l’indépendance, et les non-indépendantistes font campagne pour que la Calédonie reste dans la France. Certains ont voulu éviter cette échéance. L’idée d’un destin commun fait son chemin petit à petit" explique Jean-François Bodin, directeur adjoint de Radio Rythme Bleu à Nouméa.
 

Certains disent qu’une Nouvelle-Calédonie indépendante ne serait pas viable car elle perdrait la subvention de l’Etat français...

"C’est une des questions qui est au cœur du débat. On parle de 1,3 milliard d’euros par ans. Bien évidemment, les partisans du maintien de la Calédonie dans la France disent que si cette manne est tarie du jour au lendemain, la Calédonie va connaître un effondrement économique, et ils en prennent pour exemple le Vanuatu qui a conquis son indépendance il y a une trentaine d’années, et dont le niveau de vie a considérablement chuté. S’il y a indépendance, alors la France arrêtera de payer des millions. Du côté des indépendants, on a une vision beaucoup plus globale, identitaire, culturelle" ajoute-t-il.
 

Quel que soit le résultat, le référendum ne sera pas le dernier mot de l’histoire. Il y a encore beaucoup à écrire…

"Bien sûr. Le résultat direct n’est pas si important. On sait que c’est le non à l’indépendance qui va passer. Mais toute la question est de savoir dans quelle proportion cela va passer. Les négociations ne seront plus les mêmes. Faudra-t-il un second ou un troisième référendum ? C’est la question qui se pose aujourd’hui. Mais pour l’instant on est dans le jeu électoral. La proportion du résultat direct sera importante" conclut Jean-François Bodin.

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