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Paracétamol, ibuprofène, aspirine: la fin du libre accès
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Paracétamol, ibuprofène, aspirine: la fin du libre accès

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF,  -  Modifié le 25 juin 2021
Le dossier de la rédaction Paracétamol, ibuprofène, aspirine: la fin du libre accès
Vous ne les trouverez plus en rayons. A compter du mercredi 14 janvier, l'aspirine, le Doliprane ou l'Advil ne seront plus en libre service dans les pharmacies.
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Les médicaments concernés sont ceux contenant du paracétamol comme le Doliprane ou l’Efferalgan. Mais aussi certains anti-inflammatoires non stéroïdiens : ceux à base d'ibuprofène, comme le Nurofen, l'Advil et l'aspirine. La décision a été prise par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Le docteur Philippe Vella, directeur des médicaments antalgiques à l'ANSM a expliqué à RCF les raisons d'un tel changement.

Débanaliser l’utilisation de ces produits. Voilà l’objectif de cette mesure prise par l’agence du médicament. Car l’automédication contre la fièvre ou la douleur, c’est pratique mais cela présente aussi des risques. Fin 2017, à Strasbourg, une jeune femme était morte d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication pendant plusieurs jours.

Ces médicaments devront donc désormais tous être placés derrière le comptoir du pharmacien. C’est lui qui devra valider avec le client la pertinence ou pas de l’achat de ces produits. Ce qui est pourtant déjà le cas. Et de nombreux pharmaciens peu favorables à l’accès en libre service de ces médicaments avaient fait le choix de les garder derrière leur comptoir. Pour Véronique Naouri, pharmacienne à Lyon, la décision de l’agence nationale de sécurité du médicament est justifiée. Elle nous rappelle le rôle de conseil du pharmacien.

Huit Français sur dix ont eu recours à l'automédication en 2018, selon une étude de la Fédération des fabricants de produits d'automédication, qui appelle à la "vigilance". Elle suggère aussi "une politique active de prévention" afin d'éviter les excès ou les erreurs de diagnostic.

Autre mesure prévue pour sécuriser l’utilisation de ces médicaments, l’arrivée dans les prochains mois d’un message sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol, un message informatif sur les risques liés au surdosage.
 

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Le dossier de la rédaction © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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