Le 28 août dernier marquait le début d’une nouvelle année scolaire. Entre nouveaux rythmes et réformes, Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, fait son État des lieux.
Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invité de l'émission État des lieux ce jeudi 7 septembre. L'occasion pour l'homme politique de revenir sur cette rentrée scolaire qu'il a vécue de manière sereine aux côtés des enfants, professeurs et parents de différents établissements en Province de Liège.
"Après la crise sanitaire que nous avons connue, après les inondations qui ont frappé la Province de Liège et avec cette réforme du Pacte d'excellence qui veut améliorer la qualité de notre enseignement… c'était important de prendre le pouls des élèves mais aussi des enseignants."
Cette rentrée scolaire a été marquée par un préavis de grève déposé par les syndicats libéraux et socialistes le 28 août dernier. Ils s'opposent au décret sur le développement des compétences et l'évaluation des enseignants voté le 19 juillet dernier.
"Le Pacte d'excellence a été voulu par tous les acteurs de l'école, c'est une réforme systémique et donc ce n'est pas un menu à la carte !" soutient le ministre-président.
L'évaluation d'un enseignant représente un enjeu majeur pour les syndicats. Tel que le prévoit le Pacte d'excellence, le licenciement d'un enseignant serait possible si aucun progrès n'est constaté après la mise en place d'un accompagnement individuel de celui-ci.
Pierre-Yves Jeholet revient également sur l'harmonisation des calendriers scolaires.
Je plaide pour que les Flamands et les germanophones harmonisent leur calendrier au nôtre et je pense que ça progresse.
Il précise que, du côté germanophone, "ils sont convaincus qu'il faudra le faire". "En Flandre, l'enseignement officiel a pris position en souhaitant fermement que les rythmes scolaires s'harmonisent", toujours selon les propos du ministre-président.
Pierre-Yves Jeholet se veut rassembleur quant à cette rentrée scolaire 2023. Il concède qu'il existe des désaccords à ce jour mais que la situation ne pourrait que s'améliorer si tous les acteurs font un pas les uns vers les autres.
"Voyons toujours le verre à moitié rempli plutôt qu'à moitié vide. C'est un peu un appel à tous les acteurs du monde de l'école : ensemble, on est plus fort, chacun a une part de responsabilité, il faut l'assumer."
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