C'est un public jeune, celui de la pop-star Arianna Grande qui a été pris pour cible par les terroristes du groupe Etat Islamique. Parmi les victimes : des enfants et des adolescents parfois accompagnés par leurs parents. Vingt-Deux personnes ont trouvé la mort lorsque d’un kamikaze a fait exploser sa bombe dans cette nouvelle attaque. Le kamikaze, Un britannique d’origine Lybienne, avait 22 ans. Son père et son frère ont été arrétés et interrogés par les autorités de leur pays.
Dans le cadre de l'enquête, huit personnes sont toujours en garde à vue. Le climat s’est tendu dans une société pourtant considérée comme multiculturelle, ces derniers jours la communauté musulmane a été visée à plusieurs reprises par des agressions et des tentatives d’incendie sur des lieux de cultes.
Le choix de cibler ce concert n’est absolument pas un hasard. Pour Louis Caprioli ancien chef de l’antiterrorisme en France. Il évoque une forme de vengeance de la part des terroristes, en réponse aux bombardements de la coallition en Syrie et en Irak. Les britanniques sont confrontés à la plus importante vague de terrorisme depuis 2005 avec également l’attaque du parlement de Westminster il y le 22 mars dernier.
Le terrorisme a été l'un des thèmes de la première tournée internationale de Donald Trump. Le président américain s’est rendu en Arabie Saoudite, en Israël en Palestine puis au Vatican et à Bruxelles pour une réunion de l’OTAN. Fin de séquence vendredi et samedi avec le sommet du G7 à Taormina en Sicile. L'exercice d’un discours sur l'Islam a également été périlleux en Arabie Saoudite. Finalement, le Président américain a essayé de lisser les angles.
Trump a pu donner l'impression qu'il mettait de côté l'alliance militaire de l'OTAN, mais notre invitée Blandine Chélini-Pont, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Aix Marseille, estime que "Donald Trump écoute les militaires et conseiller autour de lui, qui sont tout à fait conscients de la menace russe."
Dans la foulée, le Président américain était en viste à Jérusalem puis Béthleem. En Israël en Palestine surtout : on ne fâche personne. En revanche on a pu mesurer la fameuse imprévisibilité du dirigeant américain avec ce mot laissé sur le livre d’or du mémorial de la Shoah à Yad Vashem : "C'est un grand honneur d'être ici avec tous mes amis. Tellement incroyable, je n'oublierai jamais !".
Le pape François a remis au président Trump un exemplaire de son encyclique sur l’environnement. La question du climat sera aussi au cœur du G7 avec la volonté de faire rester les Etats-Unis dans les accords de Paris. Blandine Chélini-Pont explique que ces accords sur le climat exercent "une pression trop forte sur les Etats-Unis et leur puissance industrielle". Elle décrit le refus de ces accords comme une position "de principe".
C’est parti pour la réforme du code du travail. Moins d’un an après la loi El Khomry c’est le dossier phare des premiers mois du quinquennat Macron. Un dossier potentiellement explosif, avec le recours aux ordonnances annoncé depuis la campagne présidentielle. Les premiers contacts entre Emmanuel Macron et les partenaires sociaux ont eu lieu lundi. Patronat et syndicats ont été reçus mardi par le chef de l’Etat. Les entretiens se sont poursuivent avec le premier ministre Edouard Philippe et la ministre du travail Muriel Pénicaud .
Le manque de clarté du projet a été critiqué. Mis à part quelques mesures phares comme la fusion des Institutions représentatives du personnel, le référendum à l'initiative de l'employeur ou le plafonnnement des indemnités prudhommales, peu de choses ont été mises en avant. Pour notre invité Juliette Collen, journaliste à l’AFP, "le grand point dur reste l'inversion de la hiérarchie des normes.", une inversion dont le contenu et la portée n'est pas toujours claire. Un flou "stratégique" pour gagner du poids dans les négociations selon le journaliste à la Vie Laurent Gibowski.
Pour Juliette Collen, Macron a "appris du pêché originel de la Loi El Khomri", qui avait été décidée sans consultation, et avec une très mauvaise communication. Il a décidé de recevoir "en grande pompe" les syndicats pour prendre le contre-pied de ce qui avait été fait sous Hollande. Pour Laurent Gibowski, la grande différence réside aussi dans la plus grande "finesse" d'Emmanuel Macron, qui n'a pas l'attitude "extrêmement brutale" de Manuel Valls.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !