C'est officiel. François Hollande ne briguera pas un second mandat. Le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre au soir, dans une intervention diffusée depuis le palais de l'Elysée, qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession. Une surprise quasi-générale, alors que beaucoup pensaient que le président sortant serait candidat. Peu de monde avait été mis dans la confidence, et tardivement. François Hollande en a toutefois profité pour tirer les conséquences d'un mandat dont il revendique pourtant un bilan positif.
François Hollande hors jeu, il va falloir choisir un autre champion à gauche pour 2017. La plupart des proches du président et des membres du gouvernement devraient rallier Manuel Valls, toujours Premier ministre. Ce dernier, qui n'a pas encore déclaré qu'il était candidat, devra cependant démissionner de ses fonctions pour entrer en campagne. A noter que la candidature d'Emmanuel Macron ne laisse pas non plus insensible dans les rangs du Parti socialiste. Analyse de ce tournant de la campagne avec le politologue Pierre Mathiot, Guillaume Tabard, du Figaro, et l'IFOP.
L'autre sujet de Décryptage, cette semaine, c'est le siège d'Alep. Cela fait plusieurs semaines que la ville est coupée en deux. A l'Ouest, les forces gouvernementales de Bachar al-Assad appuyées par l'aviation russe. Et à l'Est, plusieurs groupes dits rebelles. Au milieu de ces deux factions, des civils, principales victimes du conflit qui s'enlise.
Pour illustrer les tensions très fortes entre les deux parties de cette ville en ruine, deux témoignages très forts. Tout d'abord, celui de Brita Hagi Hassan, le maire d'Alep-Est. Puis, celui du Dr Nabil Antaki, médecin à Alep-Ouest. Deux témoins aux réalités opposées, qui montrent la réalité complexe de ce terrible conflit.
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