"Les musiques urbaines sont tellement omniprésentes aujourd’hui que le Printemps ne pouvait pas passer à côté. Il y a effectivement peut-être un peu plus d’affiches hip-hop mais il y en a toujours eu beaucoup au Printemps. Mais il n’y a pas de jeunisme. On est toujours très soucieux qu’il y en ait pour tout le monde" explique Boris Vedel, le directeur du Printemps de Bourges.
"Bien sûr. On ne pourra pas faire le Printemps de Bourges sans penser à lui. Il faisait partie de la première édition. C’est l’artiste qui a le plus joué au Printemps, il a joué sept fois. La première fois, c’était en 1977. Il y aura des clins d’œil, de la part des artistes, et du Printemps de Bourges, bien sûr" ajoute Boris Vedel.
"Non. Il est devenu conscient. On a décidé de cette initiative avant les histoires sordides qu’on a entendues. On s’est engagé là-dessus. On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de chemin à faire et on est très content de pouvoir faire cette programmation paritaire. J’espère que l’an prochain, il y aura la même parité. Je veux que ce soit un oui" précise le directeur du Printemps de Bourges.
"Il y a beaucoup de spectacles complets. Mais ce n’est pas la clé de la réussite d’un festival. Pour nous l’important, c’est évidemment le Printemps de Bourges, mais également le Printemps dans la ville. Le Printemps sera aussi vécu dans les rues" conclut Boris Vedel.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !