Vendredi 21 février, le plan de sécurité du quotidien a été dévoilé dans chaque territoire. Dans le Puy-de-Dôme, trois priorités ont été définies : la lutte contre le trafic de drogues, la prévention des cambriolages et la lutte contre les violences et agressions.
À la demande du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, les préfets ont élaboré, en concertation avec les différents pouvoirs publics, des plans locaux de sécurité du quotidien. Ces plans ont été dévoilés en fin de semaine dernière dans les territoires.
Dans le Puy-de-Dôme, trois enjeux majeurs ont été mis en avant : la lutte contre le trafic de stupéfiants, la prévention des cambriolages et la lutte contre les violences et agressions.
Des zones prioritaires ont également été définies, comme l'illustre la carte partagée par la préfecture ci-dessous.
Dans les faits, la délinquance a augmenté de près de 2,6 % depuis 2021, selon les chiffres des services de l'État dans le département. Pour y faire face, plusieurs mesures concrètes ont été listées. Mais ce qui ressort avant tout, c'est la volonté de former un "continuum de sécurité", comme l'explique Joël Mathurin, le préfet :"Je prends un exemple : les bailleurs sociaux font désormais appel à des prestataires de sécurité privée sur leurs sites. Nous allons donc renforcer le partage d'informations entre ces prestataires, la police municipale et la police nationale, pour que ce soit mieux articulé."
Un autre point sur lequel le préfet insiste est la présence massive de policiers dans l’espace public. "Il faut des 'bleus' sur le terrain. La saturation en 'bleus' apporte aussi de la sécurité" affirme Joël Mathurin. En 2024, la préfecture indique que la présence policière a augmenté de 24 %.
Une coordination bienvenue, selon Flavien Neuvy. Le président de l'association des maires du Puy-de-Dôme se montre satisfait de ce plan local : "Cela arrive au bon moment, on a besoin de cette coordination, on a besoin de l’État dans cette lutte contre la délinquance !"
Le maire de Cébazat relève également le sentiment partagé par de nombreux élus locaux, parfois dépassés par la situation : "Il faut le dire, quand il y a du trafic de drogue, quand il y a des cambriolages, ce sont les maires qui sont en première ligne. Nous avons besoin d’aide et là, nous l’avons. C’est très bien !" Il pointe en particulier le fléau des cambriolages dans les zones périurbaines et rurales.
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