Quand la réalité virtuelle casse les barrières du handicap

Un monde parallèle

Assise face à un écran, et casque vissé sur la tête, Floriane, 11 ans, est immergée dans un monde parallèle. La Grande Barrière de Corail dans les Philippines. Sauf que le personnage central, c'est elle. "J'avais les jambes dans le vide, c'est impressionnant et magique", décrit la fillette.    

Evasion garantie 

Au-delà du caractère ludique, la réalité virtuelle est expérimentée dans certains foyers d’accueil médicalisés. C’est le cas du centre Alpysia, le Goéland, à Meythet. Les retours sont très bons chez les résidents. "La réalité virtuelle permet aux résidents de s'évader, de se retrouver au sommet des pyramides d'Egypte sans bouger de leur chambre", explique avec entrain Samuel Sonnet, en pleine démonstration.  

Si des efforts restent à faire, le numérique et le cinéma ont progressé en matière d’inclusion. A Annecy, le cinéma la Turbine propose des séances en audiodescription. "Le Rabelais, à Meythet, nous propose aussi des casques pour suivre le film", détaille Léon Lepan, déficient visuel, et membre de l'association Valentin Haüy. L’année prochaine, le Festival International du du Film d’Animation d'Annecy dédiera un volet aux déficients visuels.