Et face à leurs envahissements dans la vie quotidienne, les parents se retrouvent le plus souvent désemparés. Les supports écrans se sont non seulement multipliés mais les réseaux sociaux aussi et les adolescents en raffolent. Qui dit écran, dit aussi jeux vidéos et à ce sujet, la semaine dernière, l’OMS a reconnu l’addiction aux jeux vidéo comme maladie mentale.
Les adolescents sont très vulnérables puisque le risque de dépendance est étroitement lié à la précocité de la consommation. En France, ils sont au total 5% à être accros aux écrans. Frédéric Kochman est pédopsychiatre à la clinique psychiatrique Lautréamont près de Lille. Pour lui, les addictions aux écrans sont en très forte augmentation.
Plusieurs signes témoignent d'une vraie addiction aux écrans. Les impacts d’une addiction aux écrans sur les enfants sont à la fois réels et visibles. Au micro de Clémence de la Faye, le docteur Kochman cite quelques exemples concrets. Selon le pédopsychiatre, le temps consacré aux écrans et les changements de comportements s’accompagnent de troubles du caractère : impulsivité et agressivité.
Face à ce phénomène, les parents se retrouvent désemparés, presque sans repères. Selon Justine Atlan, directrice de l’association e-enfance, il y un problème générationnel. Les adolescents d’aujourd’hui évoluent avec des parents qui n’avaient pas Internet à leurs âges. La conséquence est que l’aspect "immersif" de l’outil est le plus souvent sous estimé.
Face aux risques d’une surexposition, quels sont les points de repère à donner aux parents ? Alors que le CSA estime ainsi qu’un temps excessif passé devant un écran contribue à provoquer des retards de développement, il devient urgent de donner aux parents quelques règles efficaces à tenir.
L’abbé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles, quant à lui parle d’éducation positive. Il ne faut pas, seulement protéger les enfants mais les accompagner. L’objectif étant que l’utilisation des écrans reste positive.
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