C’était une nomination très attendue au sein de l’Eglise de France. On connaît depuis jeudi le nom du nouvel archevêque de Paris. Le Pape a nommé à cette charge Mgr Michel Aupetit. Agé de 66 ans, il était depuis 2014 évêque du diocèse de Nanterre. Il succède au cardinal André Vingt Trois qui a atteint la limite d'âge.
Mgr Aupetit est titulaire d’un doctorat en médecine. Il a d'ailleurs commencé à exercer le métier de médecin généraliste à Colombes, dans les Hauts-de-Seine de 1979 à 1990 avant de rentrer au séminaire de Paris. Ordonné prêtre en 1995 pour l’archidiocèse de Paris, il est ensuite nommé évêque auxiliaire de Paris en 2013, puis évêque de Nanterre en 2014. L’Assemblée plénière des évêques de France l'avait élu en mars dernier Président du Conseil famille et société.
La nomination par le pape de ce médecin de formation, spécialiste des questions de bioéthique intervient à la veille de la révision des lois de bioéthique prévue en France en 2018. La Conférence des Evêques de France avait estimé que "cette révision des lois de bioéthique devrait être l’occasion d’un vaste débat pour parvenir à un consensus sur la société que nous voulons". Une invitation au dialogue partagée par le nouvel archevêque de Paris, Mgr Aupetit. C’est ce qu’il nous avait confié à RCF en septembre dernier.
Direction Jérusalem où les déclarations de Donald Trump ont mis le feu aux poudres. Rompant avec ses prédécesseurs, et malgré les mises en garde de la communauté internationale, le président américain a reconnu mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël. Une déclaration qui remet en cause et bouleverse le statut de Jérusalem, une ville trois fois sainte pour les chrétiens, les juifs et les musulmans et qui est au cœur du conflit israélo palestinien depuis 70 ans.
La communauté internationale, qui ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur la totalité de la ville, a condamné unanimement la décision de Donald Trump. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a quant à lui salué un "jour historique" et un pas décisif vers la paix.
Après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, les chefs des Eglises de Jérusalem ont adressé une lettre ouverte au président américain dans laquelle ils font part de leur inquiétude et de leurs craintes. L’initiative de Donald Trump ne fera, selon eux, "qu’accroitre la haine, le conflit, la violence et la souffrance à Jérusalem et dans toute la Terre Sainte". Et de lancer un appel solennel : "nous vous demandons, Mr le président de nous aider à cheminer vers plus d’amour et vers une paix définitive", une paix "qui ne peut être obtenue si Jérusalem n’appartient pas à tous", écrivent-ils.
A Rome également, le Pape s’est dit préoccupé par la situation dans la ville sainte. Juste avant que le président américain déclare reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël, le pape François a fait part de son inquiétude mercredi matin lors de l’audience générale Salle Paul VI. "Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours" autour de Jérusalem, a-t-il déclaré avant de lancer "un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU à ce sujet".
Mgr Georges Pontier, l’archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France a lui aussi fait part de sa préoccupation. Dans une déclaration publiée il a adressé un appel vibrant afin que l’engagement de tous soit de respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions pertinentes des Nations-Unies.
"Jérusalem est une ville unique, sacrée pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, qui vénèrent en elle les lieux saints de leurs religions respectives, et elle a une vocation spéciale à la paix. Alors que nous attendons la venue en notre monde du Prince-de-la Paix, j’invite les catholiques à intensifier leur prière à cette intention en communion avec les communautés chrétiennes présentes en Terre Sainte" a notamment déclaré le président de la CEF.
La messe de funérailles de Jean d’Ormesson a été célébrée vendredi à 10h30, en la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris. Elle était présidée par Mgr Aupetit, le tout nouvel archevêque de Paris. Dans son homélie il a notamment évoqué le rapport de Jean d'Ormesson à la foi catholique. Ce rapport à Dieu, à la foi, il l’avait évoqué il y a un an sur RCF au micro de Thierry Lyonnet. Une cérémonie nationale d’hommage a eu lieu à l'issue de l'office religieux, dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides.
Samedi, un autre hommage, populaire cette fois-ci, sera rendu à Johnny Hallyday. Le chanteur est décédé quelques heures seulement après Jean d'Ormesson. Le convoi funéraire du rockeur descendra les Champs-Elysées de l'Arc de Triomphe à la Concorde avant un "office religieux" à l'église de la Madeleine.
Pour honorer la mémoire de Johnny Hallyday, deux veillées de prières ont été organisées dans le 1er arrondissement de Paris, à la paroisse Saint-Roch. La première veillée de prière a eu lieu jeudi soir et la seconde se déroulera dimanche soir. Damien Le Boulanger a rencontré le père Luc Reydel, aumônier du spectacle, en charge de l'organisation de ces veillées.
Johnny Hallyday sera inhumé lundi prochain, deux jours après l'hommage populaire qui lui sera rendu samedi à Paris sur les Champs-Elysées. Et il sera enterré au cimetière de Lorient, sur l'île de Saint-Barthélémy où il vivait une partie de l'année avec sa famille.
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