Autorité, féodalisme, posséder, opposition, dictature, démocratie, ministre, gouverner, hiérarchie sont autant de mots issus du champ lexical du pouvoir… l’année dernière, on a vu des hommes et des femmes se battre pour conquérir le poste de la magistrature suprême autre terme employé pour parler de la fonction de président de la République. D’autres ensuite se sont affrontés pour devenir députés et l’an prochain ce sera la guerre des sénatoriales… Un champ lexical qui tourne autour de la domination, de la conquête ne dit ‘on pas d’ailleurs s’affronter devant les urnes, se battre avec son conseil d’administration, imposer sa décision alors que paradoxalement le fait de posséder le pouvoir a pour objectif le service de la communauté et du bien commun.
Bien évidemment lorsque l’on interroge ceux et celles qui possèdent « Le pouvoir » qu’ils soient hommes politiques, chefs d’entreprises ou responsables associatifs tous vous diront que c’est avant tout le service de la communauté qui les intéresse. On les verrait bien mal d’ailleurs dire l’inverse. Cependant quand on acquiert une responsabilité on acquiert nécessairement l’autorité afférente et donc un pouvoir d’action et de décision. Mais une fois se pouvoir d’autorité acquis qu’en est-il de son exercice et se pose alors la question de la bonne utilisation du pouvoir, de son positionnement face à celui-ci. L’adage qui dit le pouvoir corrompt et le pouvoir absolut corrompt absolument est-il la seule manière de voir le pouvoir ou n’est-ce finalement qu’un apriori comme tous les prêtres sont pédophiles, las patrons des voleurs et les musulmans des terroristes.
C’est pourquoi pour ce premier numéro de l’année je nous invite à entrer dans les coulisses du pouvoir. Non pas celui du gouvernement et de ses mécanismes, mais dans le mot lui-même. Qu’est-ce signifie avoir du pouvoir est-il opposable au mot autorité, pourquoi le pouvoir fascine, quels sont les obligations morales qui sont inhérentes au pouvoir, aujourd’hui le monde de l’entreprise est-il en train de transformer sa manière d’envisager le pouvoir… autant de question auquel je l’espère nous répondrons, bienvenue dans la saison 2 de l’éco des solutions.
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