Mgr Marceau a pris le temps lors d'une soirée à Nice de répondre à des questions posées par des fidèles de l'Eglise catholique.
Mgr Marceau démarre cette soirée de questions réponses par une prière. Dans l'assemblée, une cinquantaine de fidèles. Depuis la remise de ce rapport, les évêques se sont rassemblés à Lourdes. Mgr Marceau souhaite donc raconter, en transparence, ce qui s'est dit à cette occasion. "C'est l'Eglise de France qui a demandé ce rapport, ça, il ne faut pas l'oublier" dit André Marceau. "Je me rappellerai deux fois ou j'ai demandé pardon au nom de l'Eglise, parce que j'étais évêque".
Lourdes: après le rapport de la CIASE, l'assemblée plénière a été "particulière" parce que "nous savions. La grande majorité des évêques avaient reçus des personnes". "L'Eglise a été l'auteure d'actions mortifères, ça nous a touchés" dit Mgr Marceau. "C'est sans doute ma dernière assemblée plénière mais c'est la plus forte" a conclu l'évêque de son récit de ce qu'il s'est dit à Lourdes.
Les personnes présentes se posent par ailleurs quelques questions dans des ateliers: Qu'est ce que ce rapport réveille en moi ? Comment je le reçois ? Les questions sont posées par des fidèles directement à Mgr Marceau. Verbatim:
La formation ?
"Cela fait plusieurs années que Rome a fait un document de formation. Il faut le mettre à sa main pour son séminaire. On vient de passer des mois et des années à travailler sur cette formation. L'Eglise doit être vigilante car est induit une relation publique mais il faut garder raison, on ne peut pas mettre des jeunes dans un carcan de suspicion"
Comment utiliser cette explosion à la figure, pour que l'on règle tout cela ?
"Pour que les choses évolues, il faut que nous soyons dans une dynamique. Qu'est ce que l'on va créer ensemble pour que l'Eglise soit un lieu de vérité ? Le travail va être long mais il est inscrit. C'est ensemble que ça bougera. Moi j'y croit. L'opportunité peut être là avec le Synode."
L'accompagnement des personnes victimes:
"Il y a eu des reprises de contact avec les personnes que nous avons reçu ses dernières années au moment du rapport Sauvé."
Posée à deux reprises, la question du secret de la confession reste toutefois délicate. "Je dénonce les abus de pouvoirs qui ont pu être des intrusions" dit Mgr Marceau.
Une autre réunion est prévue vendredi prochain à Antibes.
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