A la Clusaz, un projet de retenue collinaire fait débat. Non-sens écologique pour les opposants, nécessité économique pour les autres, une enquête publique est en cours jusqu'au 20 septembre.
C'est à 1500 mètres d'altitude, que la Clusaz espère lancer en fin d'année les travaux d'une retenue collinaire. Objectif, passer de 27% à 45% de neige de culture sur l'ensemble du domaine skiable. Problème, la parcelle à défricher de 5 hectares se trouve à proximité d'un site Natura 2000. Valérie Paumier, fondatrice de l'ONG "Résilience Montagne" et l'une des opposantes au projet, s'inquiète pour les tourbières qui entourent le site.
Des tourbières qui ne seront pas impactées, assure le maire de la Clusaz. Impact aussi minime de 0,5% sur le débit de l'eau annuel du premier affluent du Fier, la rivière Le Nom. Pourtant, Valérie Paumier doute de la véracité des chiffres.
Le maire Didier Thévenet est ouvert au dialogue. Il tient à rappeler que le ski est ce qui fait vivre la station. Et il ne compte pas arrêter brutalement l'activité.
A terme, 2 tiers de la retenue collinaire servira à faire de la neige de culture. Le reste à amener de l'eau potable aux habitants. Actuellement, 80% des avis enregistrés sur l'enquête publique sont défavorables au projet.
L’enquête publique court jusqu'au 20 septembre. Vous pouvez apporter votre contribution, et consulter l’arrêté, en vous dirigeant sur le site registre-dematerialise.fr.
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