Un récent sondage IFOP pour l'institut Jean-Jaurès démontre qu'avec la hausse des prix les Français de classe moyenne auraient un sentiment de déclassement. Nous avons posé la question aux habitants de Cébazat.
Mercredi après-midi, le soleil se cache sous quelques nuages au-dessus de l'agglomération clermontoise, mais le balai des consommateurs s'effectue devant ce supermarché du centre-ville de Cébazat.
Les caddies sont rarement de sortie, les aller-retours se font surtout avec des sacs. Signe d'une consommation moindre ? Marie-Christine n'hésite pas : "Sur l'alimentation tout a augmenté, les fruits et légumes, sur les achats du quotidien..."
Selon l'étude de l'IFOP se sont 38% des Français qui auraient ce sentiment d'être tombées d'un cran de l'échelle sociale. Conséquence de ce coup de blues, les consommateurs doivent arbitrer dans leur dépenses. Une des principales serait la Santé, 30% d'entre eux rogneraient dessus.
Eric de son côté taille sur d'autres aspects : "Je vais rogner sur le gaz, l'électricité" et il rajoute avec un certain fatalisme "bien sûr que tout a augmenté, mais... nous n'avons pas le choix."
Dans ce contexte tous les achats sont réfléchis. Tous ? Pas forcément. La période des fêtes échappe peut-être à la règle. Jean, jeune retraité s'exclame "Ah non ! Je ne me prive pas." Marie-Christine renchérit : "Avec les enfants je ne me prive pas. Pour moi Noël, c'est sacré."
Pour autant, une récente enquête de l'association de consommateurs UFC que choisir révèle que le panier de Noël connaît une augmentation de 9,2%. Dans ce caddie, c'est le vin qui voit la hausse la plus impressionnante à 16% ou encore les légumes 12%.
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