Implantée au cœur du village, la boulangerie est fermée depuis près d’un an.
Derrière les volets, on entre dans le magasin. Deux caisses enregistreuses patientent sur la banque. Une vielle panetière attend aussi d’être remplie. « Tout est en place, le magasin est prêt à ouvrir », explique Christian Ruperti en empruntant les quelques marches qui mènent à l’étage de la boulangerie, installée en plein cœur de Signes depuis la fin du XIXe siècle mais fermée depuis près d’un an et le départ de l’ancien boulanger.
« C’est la pièce maîtresse » commente, en arrivant devant le four, le président de la coopérative. « C’est vraiment un patrimoine communal. Il est très ancien. A l’origine, les coopérateurs apportaient du blé ou de la farine et en contrepartie, ils avaient du pain »
Pas une cuisson « presse bouton »
Aujourd’hui, on compte 80 coopérateurs. Mais tout le monde pourra acheter son pain une fois le nouveau boulanger installé. « La cuisson au feu de bois n’est pas une cuisson « presse bouton ». Donc on recherche un boulanger qui ait envie de fabriquer du pain de cette manière là. Et qui va utiliser des farines de qualité », insiste Christian Ruperti.
A ses côtés, Marie Pierre Damagnez, coopératrice et élue à la mairie. Pour elle pas de doute, le succès sera au rendez-vous : « quand on fait nos réunions, il y a toujours du monde qui nous demande si la boulangerie est rouverte. Donc on sait que les clients répondrons présent »
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