Lundi 3 décembre prochain, au matin, aura lieu la cérémonie officielle d'ouverture de la COP 24 en Pologne. Une rencontre qui fait figure de dernière chance pour concrétiser les engagements de l’accord de Paris sur le climat. Les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous.
Cette COP 24 va se dérouler en Pologne. Un pays qui tire actuellement 80% de son électricité du charbon, dans des centrales thermiques obsolètes, qui, pour bon nombre d'entre elles, devront fermer dans les dix ans à venir. La première centrale nucléaire de Pologne devrait entrer en service après 2030, le pays visant désormais à réduire la part du charbon dans sa production d'électricité.
Les deux pays s'opposent sur la gestion du détroit de Kertch, entre la mer d'Azov et la mer Noire. Dimanche dernier, trois navires et 24 marins ukrainiens qui voulaient pénétrer en mer d'Azov par ce fameux détroit ont été capturés par des gardes-côtes russes. Conséquence : le Conseil de sécurité des Nations-Unies s'est réuni en urgence et mercredi dernier, le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué pour 30 jours la loi martiale dans dix régions frontalières et côtières de son pays.
Il s'agit de la première confrontation militaire ouverte depuis le conflit de 2014. Mais personne ne croit à "une escalade incontrôlable" qui, présenterait trop de risques militaires et politiques pour Moscou comme pour Kiev. Jean de Glinasty, ancien ambassadeur de France en Russie, estime que cette crise maritime est la suite logique du conflit entre les deux pays depuis 2014.
A Tijuana, au Mexique, des centaines de migrants, venus du Honduras, du Salvador ou encore du Nicaragua, voulant rejoindre les Etats-Unis, attendent encore de pouvoir s’enregistrer auprès des autorités américaines, qui traitent les demandes au compte-gouttes. Désespérés, certains d'entre eux ont tenté, dimanche dernier, d'escalader des barrières pour pénétrer aux Etats-Unis. Une tentative qui s'est soldée par des tirs de gaz lacrymogènes. Dans un rapport qui condamne les heurts à la frontière entre les deux pays, Amnesty International a estimé que les Etats-Unis et le Mexique sont les responsables de la situation à Tijuana.
Mars se situe à 146 millions de kilomètres de la Terre. Soit quasiment la même distance qui nous sépare du Soleil. Les ingénieurs et les scientifiques de la Nasa ont pourtant réussi à y faire atterrir la sonde InSight. Après sept mois de voyage interplanétaire, la sonde a survécu à la traversée de l'atmosphère de la planète rouge. Un moment extrêmement délicat.
Un moment de grande joie pour les ingénieurs et les scientifiques de la Nasa. InSight est le premier engin à se poser sur Mars depuis six ans. Le dernier appareil à avoir réussi à atterrir sur Mars est le véhicule Curiosity de la Nasa, le seul encore actif sur cette planète voisine de notre Terre. Seuls les Etats-Unis ont réussi à y poser des robots. L'URSS a écrasé plusieurs atterrisseurs, tout comme les Européens, tout récemment en 2016.
Maintenant, il va falloir se mettre au travail. La mission vise à comprendre la composition de l'intérieur, ce qui permettra de comprendre la façon dont les planètes rocheuses se sont formées, il y a quatre milliards et demi d'années. InSight transporte notamment un sismomètre développé par le Centre national d'études spatiales en France.
Quelques minutes après son atterrissage, InSight a envoyé sa première photo prise depuis la surface de la planète, une image brumeuse mais où l'horizon est visible.
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