Après une grève des contrôleurs de trains la semaine dernière, une nouvelle mobilisation à la SNCF doit avoir lieu les vendredi 23 et samedi 24 février. Portée par le syndicat SUD Rail, elle concerne cette fois les aiguilleurs. Ces derniers réclament notamment des recrutements supplémentaires, ainsi qu’une revalorisation de l'indemnité opérationnelle circulation. Entretien avec Amelie Coeplet, agent de circulation dans la Meuse et porte-parole de Sud-Rail en Lorraine.
Après les contrôleurs, place aux aiguilleurs. Le syndicat Sud Rail appelle à un nouveau mouvement de grève à la SNCF, les 23 et 24 février.
Le métier d’aiguilleur consiste à “assurer la sécurité des marchandises et des personnes transportées”, explique Amélie Coeplet, porte-parole de Sud-Rail en Lorraine, et à protéger “nos collègues qui travaillent sur les voies”. Sur l’établissement de Lorraine-Champagne, “1 070 agents” exercent cette fonction.
Mais il faudrait “100 personnes” supplémentaires sur le territoire, estime la représentante syndicale. En effet, la profession souffrirait d’un “sous-effectif chronique”, selon le syndicat. “Notre métier ne s'apprend pas en école mais dans des centres de formation spéciaux SNCF”, indique Amélie Coeplet. “Nous avons une charge mentale extrême, en plus de responsabilités judiciaires importantes”. Le syndicat demande également une revalorisation de la prime circulation à “hauteur de 300 euros”.
Ce mouvement de grève est uniquement porté par Sud Rail. De son côté, la direction de la SNCF annonce un “trafic quasiment normal”.
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