Il n’y aura plus de guerre sur la péninsule coréenne. Voilà ce que viennent de déclarer les deux leaders coréens dans une déclaration commune à l’issue d’un sommet historique. Les deux pays s'engagent à rechercher un "régime" de paix. Kim Jong Un promet de ne pas répéter un "passé malheureux qui a vu tourner court de précédents accords". Les deux dirigeants ont également affirmé leur engagement en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Le président sud-coréen Moon Jae-in a même indiqué qu'il se rendrait cet automne à Pyongyang.
Fait marquant de cette rencontre, la poignée de main très symbolique entre les deux dirigeants sur la ligne de démarcation militaire qui divise la péninsule. Le dirigeant nord coréen Kim Jong Un a franchi ce matin d'un pas décidé la ligne de démarcation, au cœur de la zone démilitarisée pour serrer la main du président sud-coréen. Le dictateur nord-coréen a d’ailleurs bousculé le protocole en entraînant son homologue un pas en arrière pour que les deux hommes échangent aussi une nouvelle poignée de main en Corée du Nord.
Retour sur la portée de ce sommet historique avec Antoine Bondaz, chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et enseignant à Sciences Po Paris. Il revient pour commencer sur cette sortie du protocole dès les premiers instants de cette rencontre. A noter que la venue du leader nord-coréen en Corée du Sud vendredi 27 avril se déroule quelques semaines avant la rencontre très attendue avec Donald Trump.
Direction les Etats-Unis où Emmanuel Macron a effectué cette semaine une visite d’Etat très commentée. La chancelière allemande lui a emboîté le pas puisqu’elle est attendue vendredi à Washington. Mais Angela Merkel n’aura pas droit à une visite d’Etat. Il s’agit d’une simple visite de travail. Quel bilan peut-on faire du déplacement d’Emmanuel Macron aux Etats Unis ? Quelles relations entretiennent Berlin et Washington ? Eléments de réponse avec l’historien André Kaspi, spécialiste des Etats Unis, coauteur du livre "les Présidents américains" (éd. Tallandier).
La justice britannique refuse à nouveau le transfert d’Alfie Evans au Bambino Gesù, l'hôpital pontifical de Rome. Les parents du petit garçon de 23 mois atteint d’une maladie neuro-dégénérative ont une nouvelle fois été déboutés de leur demande de pouvoir transférer leur enfant en Italie.
La justice britannique a en effet confirmé le 25 avril son refus d’autoriser l’enfant à quitter l’institution de Liverpool où il est hospitalisé. Ce refus intervient alors même que le Saint-Siège et l’Italie s’étaient mobilisés pour permettre à cet enfant de rejoindre l’hôpital pontifical du Bambino Gesù de Rome.
Le gouvernement italien avait décidé d’accorder la nationalité au petit garçon. Un avion médicalisé fourni par le ministère italien de la Défense était prêt à décoller d'Italie pour aller chercher l'enfant. Quant au pape François il a à plusieurs reprises manifesté son soutien au petit Alfie et à sa famille. Comment comprendre l’attitude du Saint Siège ? Les précisions de Nicolas Sénèze le correspondant à Rome du quotidien La Croix.
Le pape François a convoqué le 7 Juillet prochain à Bari dans le Sud de l’Italie, une rencontre pour la paix au Moyen-Orient. Le Saint-Père a convié les chefs des Églises et des communautés chrétiennes de la région. Greg Burke, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a précisé jeudi dernier qu’il s’agissait d’une "journée de réflexion et de prière sur la situation dramatique du Moyen-Orient qui afflige tant de frères et sœurs dans la foi". Une initiative saluée par l’Oeuvre d’Orient, et notamment par son directeur Mgr Pascal Gollnisch.
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