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Sophie Binet auprès des salariés de la Fonderie de Bretagne

Un article rédigé par Claire le Parc - RCF Bretagne, le 12 décembre 2024 - Modifié le 12 décembre 2024

Nouvelle mobilisation pour la Fonderie de Bretagne. A l'occasion de la journée de défense de l'emploi et de l'industrie, des centaines de salariés se sont rassemblés, ce jeudi, à 13 heures, devant l'usine de Caudan. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était sur place. 

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était ce jeudi auprès des salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. © RCF Bretagne Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était ce jeudi auprès des salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. © RCF Bretagne

"L'histoire n'est pas terminée. Nous allons faire parler de nous au maximum." Le regard déterminé, Maël Le Goff, délégué CGT de la Fonderie de Bretagne salue la venue de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. Un déplacement qui s'inscrit dans une journée de mobilisation nationale (CGT, FSU et Solidaires) pour la défense de l'emploi et de l'industrie. Pour les salariés de la Fonderie de Bretagne, la symbolique est forte. Depuis deux semaines, ils multiplient les actions pour alerter sur la menace qui pèse sur le site et ses 350 emplois. En ligne de mire : la position de Renault qui ne maintiendrait pas les volumes avant la reprise par Private Asets, un fond d'investissement allemand. 

"Un naufrage de la politique d'Emmanuel Macron"

"Nous sommes ici pour dire à Renault qu'elle est encore une entreprise française, commente Sophie Binet en arrivant sur le site. Nous ne lui demandons pas d'argent, seulement de maintenir des volumes jusqu'en 2028. Cela veut dire  s'engager à acheter français au lieu d'aller délocaliser sa production en Espagne et en Roumanie. La demande est simple !" 

Questionnée sur la "saignée industrielle", Sophie Binet y voit "un naufrage de la politique de l'offre d'Emmanuel Macron." La CGT demande à l'Etat la mise en place de plusieurs mesures : "une baisse des prix de l'énergie, la mise place d'un pôle public d'investissement ou un élargissement de la loi Florange" pour faciliter les projets de reprise. 

"On ne veut pas un mauvais remake!"

Sophie Binet, qui a, par ailleurs, appelé à la nomination d'un Premier Ministre "qui réponde aux urgences sociales". La CGT réclame : la mise en place de moratoires sur les licenciements et le Fret ferroviaire, un plan d'investissement sur les services publiques et l'abrogation de la réforme des retraites. Et le message à Emmanuel Macron est clair :"On ne veut pas un mauvais remake !"

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