Les séances plénières ont repris après ce qu'on appelle les cercles mineurs, c'est-à-dire les discussions en petits groupes. Cette semaine, les discussions ont principalement porté sur des propositions concrètes. Le mot concret étant particulièrement cher au pape François. Mais pour le frère Aloïs, prieur de la communauté de Taizé en France, la démarche n'est pas si simple.
Si faire un pas concret n'est pas si simple pour le frère Aloïs, des idées émergent pourtant ça et là, notamment chez les évêques. Illustration avec Mgr Lacombe, évêque de Bordeaux, interrogé par Elise Le Mer, envoyée spéciale de RCF à Rome durant le synode des jeunes.
Ce synode, doit aussi être l'occasion pour les acteurs de l'Eglise et les jeunes de trouver une nouvelle manière de dialoguer. C'est en tout cas ce que préconise le frère Bruno Cadoré, maître de l’Ordre dominicain, qui estime que "l’Église doit passer de l’écoute à la conversation, car c’est la conversation qui fait l’échange".
Dans ce synode, on parle de toutes les jeunesses. Exemple avec le patriarche copte d'Alexandrie, Sa Béatitude Ibrahim Sidrak, qui participe lui aussi à ce synode Il a pu évoquer la situation des jeunes en Egypte, et il a pu témoigner d'un phénomène nouveau qu'il constate dans son pays : l'athéisme des jeunes. Mais un athéisme que sa béatitude Ibrahim Sidrak interprète différemment qu'un simple, entre guillemets, refus de Dieu.
L'autre thème abordé par les acteurs du synode était bien sûr celui du discernement vocationnel. Et pour beaucoup, ce mot rejoint l'appel sacerdotal. Si en Europe on pleure un manque de prêtres, au Burundi, ce n'est pas vraiment la préoccupation de Mgr Blaise Nzeyimana, l'évêque du diocèse de Ruyigi au Burundi.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !