Températures en septembre : une "chaleur tardive remarquable" d'après Météo-France

Des records de température avec des pics à 35 °C ont été observés en ce début de mois d’octobre 2023. D’après Météo-France, ces chaleurs automnales sont amenées à se répéter, puisque la France vit actuellement une « chaleur tardive remarquable ». Des records de température ont été battus dans le Sud-ouest et le Sud-est, où le mercure a atteint 33 °C à Toulouse le 28 septembre.

Un mois de septembre record : bis repetita ?

Avec le réchauffement climatique, les conséquences de ce genre de circulations atmosphériques pourraient être de plus en plus importantes, notamment en termes de chaleur. Le réchauffement climatique ne déclenche pas des événements météorologiques, mais il prépare le terrain pour que ces événements soient de plus en plus remarquables, comme c’est le cas cette année 02023. On parle alors d’accélération des phénomènes extrêmes dont les sécheresses et canicules font partie.

Les automne risquent-ils de ressembler ?

D’après le dernier rapport du Giec paru au printemps 2023, il faut s'attendre à ce qu’il y ait davantage d’épisodes de chaleur tardive. Les scientifiques annoncent que les épisodes de chaleur pourraient arriver dès le mois de mai et déborder en saison automnale, comme c’est le cas cette année. Les chiffres et les observations nous le montrent : septembre 2023 est officiellement le mois plus chaud jamais mesurée en France métropolitaine et octobre pourrait bien lui emboiter le pas. 

Vers un dérèglement du cycle des saisons ?

En 2021, l’océanographe Yuping Guan et ses collègues ont étudié l’évolution de la durée des saisons de l’hémisphère nord. Résultat : si rien n’est fait pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2100, l’été pourrait s’étendre sur près de six mois, de mai à octobre. L’hiver, quant à lui, tend à disparaître et, d’ici quatre-vingts ans, il pourrait ne durer qu’un seul mois envisagent plusieurs études. En somme, une grande partie de la France pourrait basculer vers un climat méditerranéen d’ici 2050.