Entré en fonction depuis septembre 2018, Thierry Hubert a travaillé sur le renouvellement de l’émission : "avec la nouvelle formule nous sommes revenus aux premiers temps du magazine qui précède la messe". Il affirme une volonté d’ouverture pour "proposer ce qu’est la foi chrétienne, pour proposer quelque chose de la culture chrétienne, et la partie magazine a tout de suite existé".
Au fil des années, "on s’est adapté à la culture des téléspectateurs et à leur manière de regarder la télévision, en terme de réalisation ça implique des réflexions. La messe filmée il y a 30 ans n’est plus la même qu’aujourd’hui" rappelle Thierry Hubert. "On permet aux gens de s’approcher davantage du mystère et de la célébration eucharistique".
L’émission Le Jour du Seigneur propose désormais une nouvelle articulation magazine et messe, avec "une volonté de créer une communion entre le téléspectateur et la messe" explique Thierry Hubert. Et il est fier du statut d’émission religieuse sur le service public, "c’est plus l’ignorance des religions qui provoque la violence que leur connaissance". "Une société qui au nom de la laïcité voudrait faire taire les religions met en place le moyen de faire se développer l’extrémisme" ajoute-t-il.
Sur la transition vers un média multimédia, Thierry Hubert explique : "nous avons voulu dans la partie magazine proposer des pastilles qui seraient transposables au numérique". Il reste confiant pour la pérennité de l’émission : "70% des Français connaissent le jour du Seigneur". De plus il y a une volonté de rajeunir le public : "on recherche une audience plus large sur les différents écrans, et beaucoup de jeunes ruraux qui n’ont pas accès à la messe chez eux regardent l’émission".
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