Olivier Dussopt s’est rendu dans le Var ce jeudi pour parler sécurité et santé au travail, à la veille de la journée mondiale sur le sujet.
Pour Olivier Dussopt, venu parler sécurité et santé au travail à la veille de la journée mondiale sur le sujet, le lieu n’est pas choisi au hasard. Casque sur la tête et gilet orange sur les épaules, le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion se rend sous le pont du Tombadou où se déroulent une partie des travaux de l’élargissement de l’A57, à la sortie de Toulon. « Ici, sur cet énorme chantier, c'est l'occasion de montrer que toutes les mesures peuvent être prises ». Depuis son lancement il y a deux ans et demi, seuls deux accidents ayant nécessité un arrêt ont en effet été recensés par NGE et son groupement d’entreprises, sous maîtrise d’ouvrage de Escota Vinci Autoroutes.
« Un exemple à suivre », pour Olivier Dussopt alors qu’en 2021, près de 650 000 accidents du travail ont été dénombrés en France. « Parmi eux, 30 000 se traduisent par une incapacité permanente, dont un tiers avec une incapacité supérieure à 10% donc une incapacité forte et durable », détaille-t-il.
Cinq mille chantiers ont été arrêtés en 2021
Pour le ministre du Travail, la prévention des accidents graves et mortels doit donc être une priorité « que nous voulons renforcer ». Comment ? En s’appuyant sur le plan santé au travail 2022 / 2025. Ce dernier prévoit 27 mesures. Pour Olivier Dussopt : « il faut notamment plus de formation et de prévention car, souvent, les victimes sont des embauchés récents, des travailleurs intérimaires ou des travailleurs détachés qui ont tous comme point commun d'être dans l'entreprise ou le lieu de travail depuis peu de temps. Il faut donc les former avant, dans les agences d'intérim, avec également des documents en plusieurs langues pour permettre aux travailleurs détachés d’avoir le même accès aux consignes que les autres ».
Les contrôles seront aussi renforcés indique Olivier Dussopt. En 2021, cinq mille chantiers ont été arrêtés car les conditions de sécurité n’étaient pas réunies.
Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion s’est ensuite rendu sur le site de Bregaillon, à la Seyne-sur-Mer, pour visiter l’entreprise Paprec, leader français du recyclage, où il a été accueilli par une centaine d’opposants au gouvernement.
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