Voir en l'autre, en tout autre, un frère, une soeur, à aimer et à soutenir: c'est le programme de vie proposé par le pape François dans l'encyclique Fratelli Tutti, Tous frères, publiée le 3 octobre.
Depuis 6 ans nous avons souvent entendu, dans cette émission, de véritables récits de résurrection de personnes immensément fragilisées par la vie, parfois terrassées, mises à terre et qui, dans ces équipes fraternelles réunies autour de la parole de Dieu, en faisant l’expérience de la fraternité, peu à peu se remettaient debout, reprenaient vie. Comment ces groupes de fraternité allaient-ils recevoir cette encyclique “Tous frères” ?
Un groupe de Versailles a accepté de préparer cette émission et de se regarder comment, ce nouveau texte du pape François faisait écho à son expérience de fraternité.
" Je ne peux pas réduire ma vie à la relation avec un petit groupe, pas même à ma propre famille, car il est impossible de me comprendre sans un réseau de relations plus large : non seulement mon réseau actuel mais aussi celui qui me précède et me façonne tout au long de ma vie. Ma relation avec une personne que j’apprécie ne peut pas méconnaître que cette personne ne vit pas seulement à cause de ses liens avec moi, ni que moi je ne vis pas uniquement en référence à elle. Notre relation, si elle est saine et vraie, nous ouvre à d’autres qui nous font grandir et nous enrichissent".
Ce paragraphe 89 de l'encyclique, comment Clairette, Nicole, Joël, Jacques et Gilles l'appréhendent-ils quand le Pape François écrit que "les groupes fermés et les couples autoréférentiels, qui constituent un ‘‘nous’’ contre tout le monde, sont souvent des formes idéalisées d’égoïsme et de pure auto-préservation" ? Comment les équipes fraternelles restent-elles ouvertes vers l'extérieur ? Comment fait-on pour avoir des relations plus larges, notamment lorsque l'on vit dans une solitude subie ?
Aude Corvaisier-Riche, déléguée épiscopale à la pastorale de la santé du diocèse de Lyon et membre de l’équipe d’aumônerie du centre anti-cancéreux Léon Bérard à Lyon, et Daniel Maciel, diacre du diocèse de Lille, responsable de l’association Participation et fraternité, accueillent avec Anne Kerléo les appels des auditeurs et évoquent leur expérience de fraternité.
L'encyclique Fratelli Tutti, qui invite à faire grandir les formes les plus nobles d'amitie et l'amour authentique, à sortir de nous-mêmes de sorte que nous accueillions tout le monde, est-elle la clé pour notre avenir commun dans la société et dans l'Eglise? La clé pour un monde meilleur?
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !