JavaScript is required
Partager

Tout comprendre sur le grand débat national

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF,  - Modifié le 29 juin 2021
Le dossier de la rédactionTout comprendre sur le grand débat national
Après avoir envoyé sa lettre aux Français dimanche soir pour cadrer le grand débat national, Emmanuel Macron sera dans le département de l’Eure pour lancer la consultation.
podcast image par défaut

Le grand débat national lancé en Normandie

Emmanuel Macron a donc choisi la Normandie pour lancer le "grand débat national" destiné  à résoudre la crise des Gilets jaunes. Le président de la République est attendu dans le département de l’Eure, à Grand Bourgtheroulde très précisément, pour donner le coup d’envoi de cette consultation. Il sera entouré de 600 maires et d’élus de la région. Le débat doit durer deux mois. Une période au cours de laquelle Emmanuel Macron a prévu d’aller sur le terrain pour inciter les Français à participer à cette initiative.

Pour nourrir ce débat, des dizaines de milliers de témoignages ont été collectés dans les cahiers de doléances ouverts le 8 décembre dernier dans les mairies. Lundi  15 janvier dernier, l’Association des maires ruraux de France a remis 5.000 contributions qui lui sont déjà remontées, au Président de la République, au Premier ministre, aux présidents de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du CESE. 
 

Quatre grands thèmes

Des contributions qui reprennent des thèmes qui seront également discutés dans le cadre du grand débat national. Dans sa longue lettre aux Français, Emmanuel Macron liste une trentaine de questions. Elles portent sur quatre grands thèmes : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté.

Des axes de réflexion mais également des questions notamment sur l’organisation de ces débats. Ce n'est qu'hier soir que le Premier ministre Edouard Philippe a précisé les détails de l'organisation de cette grande concertation nationale. Elle se déroulera donc sur deux mois, du 15 janvier au 15 mars, soit dans des réunions d'initiatives locales, soit dans des "stands de proximité" installés dans des lieux de passages du quotidien.
 

Plusieurs moyens de participer

À partir du 21 janvier, les contributions pourront être déposées sur un site Internet ou envoyées par courrier à la "Mission grand débat". Quant aux conférences citoyennes organisées avec des Français tirés au sort, elles débuteront le 1er mars. Pour ceux qui souhaiteraient organiser un débat, le gouvernement va mettre à disposition un "kit méthodologique".

Et pour garantir l'impartialité des débats, le Premier ministre a annoncé la création d'un "collège de garants", sans toutefois dévoiler de noms. Ce collège sera composé de cinq membres, deux désignés par le gouvernement et trois par les présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental.
 

L'exécutif compte sur les maires de France

Reste que l’exécutif compte sur les corps intermédiaires et notamment les maires pour l'aider à organiser et encourager ces débats. Le Président de l’Association des maires ruraux de France, Vanik Berbérian, va jouer le jeu car selon lui les maires ont un rôle charnière dans ce rendez vous.

Si Vanik Bernérian estime que le maire a un rôle à jouer dans ce débat, tous les maires n’ont pas le même point de vue. A l’image de l’édile divers gauche de Lesparre Medoc, une commune située en Gironde dans le Sud-Ouest de la France. Bernard Guiraud trouve l’idée des cahiers de doléance plutôt bonne mais il refuse catégoriquement de participer à l’organisation de ce débat.
 

Les catholiques se mobilisent

C’est dans ce contexte que dix-neuf intellectuels catholiques de tous bord ont lancé la semaine dernière un appel pour un nouveau catholicisme social. Un ppel dans lequel ils affirment que les fractures françaises ne seront pas résolues seulement par des lois mais par l’engagement de chacun. A commencer par les catholiques qui doivent se mobiliser pour édifier des communautés solidaires.

Dans les paroisses d'ailleurs, le grand débat national a déjà commencé. C’est une réponse à l’appel lancé par l’épiscopat français à se retrouver et à amorcer le dialogue. Les évêques normands proposent par exemple aux paroisses d'organiser des temps de rencontre et de discussion. Les paroisses de Normandie qui comptent désormais participer au débat national organisé dans les communes.

Emmanuel Macron  s'est engagé à rendre compte directement de cette consultation dans le mois qui suivra la fin cette dette période de consultation, prévue le 15 mars. Les remontées seront traitées dans ce laps de temps, et des décisions annoncées avant fin avril.

 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.