Pour Chantal Perrichon, la présidente de la ligue contre la violence routière, "la vitesse est le premier facteur de déclenchement de l’accident et d’aggravation des blessures. Et lorsque l’on veut véritablement s’attaquer à l’insécurité routière, c’est le premier facteur qu’il faut combattre. Car c’est celui qui dans un court délai donnera des résultats".
"Il faut rappeler que lorsque de nouvelles mesures sont prises, il y a toujours des gens qui n’acceptent pas au nom de leur liberté individuelle, qu’une mesure soit prise. La Ligue s’est battue durant des années sur l’obligation d’attacher ses enfants dans un dispositif spécifique. Nous avons entendu les pires horreurs. La mise en place des radars automatiques en 2002, là encore nous avons entendu le pire y compris de ceux qui nous ont accusés de vouloir faire du fric lorsque nous avons demandé que ces radars soient mis sur les autoroutes. Dans les deux années qui ont suivi, nous avons vu une baisse des tués sur autoroutes de 200 personnes" ajoute Chantal Perrichon.
"La priorité absolue c’est le passage de 90 à 80 km/h sur ces routes qui sont les plus dangereuses dans notre pays, car elles n’ont pas de séparateur central. Mais nous aimerions bien évidemment qu’il y a une baisse de 10 km/h sur l’ensemble du réseau et notamment sur les autoroutes. Cela permettrait encore de sauver des vies et il y aurait un bénéfice écologique" conclut-elle.
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