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Un an après le confinement, comment l'Église s'est-elle adaptée ?
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Un an après le confinement, comment l'Église s'est-elle adaptée ?

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF,  -  Modifié le 30 juin 2021
L'actu chrétienne Un an après le confinement, comment l'Église s'est-elle adaptée ?
Il y a un an, la France se confinait pour tenter d’enrayer la première vague de l'épidémie de Covid-19. Une crise sanitaire lourde de conséquences pour l'Église catholique.
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Depuis un an, la vie a été profondément bouleversée par l’épidémie de Covid-19. Une situation inédite qui a obligé l’Église à s’adapter. Des messes dominicales, à  l’action pastorale, il a fallu faire preuve de créativité. "J’ai été émerveillé par l’adaptation immédiate des communautés chrétiennes. Il y a eu un saut dans le numérique", se félicite Mgr Matthieu Rougé, l’évêque de Nanterre.

Des prêtres confontrés à la solitude

Et si les communautés chrétiennes ont su s’adapter, il a fallu déployer beaucoup d’énergie. De nombreux prêtres, curés, ont dû aussi traverser l’épreuve de la solitude. "Pour des hommes qui ont donné toute leur vie pour être au service des communautés chrétiennes, être privé de leur communauté c’est très douloureux. Ce mouvement de 'stop and go' pastoral a été très éprouvant", déplore l'évêque de Nanterre.

Les aumôniers, essentiels dans l'accompagnement de la mort

Solitude des prêtres, solitude des malades à l’heure de la mort. Un an après le début de la crise sanitaire, Mgr Matthieu Rougé formule le souhait que les aumôniers soient considérés comme du personnel essentiel. "Il y a eu cette période où l’accompagnement de la mort a été totalement empêché et cela a été source de blessure profonde", affirme-t-il.

Et si la crise sanitaire a eu un impact direct sur la présence des fidèles à la messe et sur les forces vives des paroisses, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur une désaffection par certains fidèles des lieux de culte et des propositions pastorales. "On ne peut pas faire le bilan des courses, c’est totalement prématuré, on est en pleine crise sanitaire", explique Mgr Rougé.

Des conséquences sur les finances de l'Église

Ce qui est sûr c’est que les finances de l’Église ont du plomb dans l’aile. Les responsables de l'Église catholique estiment à 60 millions d'euros les pertes durant le premier confinement, et 30 millions celles du deuxième confinement. Soit 90 millions d'euros en moins, sur un budget d'environ 530 millions d'euros.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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