un mois après l'incendie de l'église de Descartes, la solidarité s'organise

Dimanche 9 juillet 2023. En pleine matinée, le toit de l'église Saint-Georges de Descartes est frappé par la foudre. Un incendie embrase l'édifice. L'intervention rapide d'une cinquantaine de sapeurs-pompiers d'Indre-et-Loire et de la Vienne permet de préserver l'intérieur du lieu saint. "Très peu d'eau a été utilisée, les pompiers ont étouffé l'incendie avec de la mousse. Cela a limité l'ampleur des dégâts", confie Bruno Méreau, le maire de la commune. Toutefois, le clocher s'est effondré, et la charpente de 500m² est parti en fumée.

Point sur l'incendie

Un mois plus tard, l'église est toujours sous surveillance. Un pignon maintenant la voûte menaçait de s'effondrer. Celui-ci a été renforcé. Pour prévenir tout danger, les autorités ont, entre-temps, mis en place un périmètre de sécurité aux abords de l'édifice. Et fait évacuer six familles du village résidant dans ce périmètre. Depuis une semaine, toute ont pu retrouver leur domicile.

Pour Bruno Méreau, la priorité est désormais de protéger l'intérieur de l'église. "L'urgence, c'est de couvrir intégralement l'édifice pour éviter qu'il n'y ai plus d'eau qui y rentre. Un parapluie va être mis en place sur le toit d'ici septembre".

Solidarité et reconstruction

Dans le village, l'effroi et l'émotion ont laissé place à la solidarité. En témoigne les nombreuses lettres de soutiens envoyées à la municipalité. "Beaucoup de Descartois et Descartoises nous ont fait parvenir leur message de sympathie, se réjouit l'édile. Je remercie tous les gens qui montrent de la solidarité pour cet édifice".

En outre, une douzaine de dons ont déjà été fait pour financer la reconstruction. "Les chèques varient de 50 à 500 €". Une bonne nouvelle pour la commune, qui compte mettre en place une collecte d'ici septembre. "Nous n'allons rien faire dans la précipitation. Nous sommes rapprochés de la fondation du patrimoine pour gérer la collecte des dons". 

Celle-ci devrait voir le jour en septembre. La mairie doit encore définir le montant global des travaux, et son reste à charge qui s'annonce onéreux. Quoi qu'il en soit, le chemin de la reconstruction s'annonce long. "On part au minimum sur 24 mois de délai avant d'entrevoir le moindre travail de réhabilitation pour l'église".