Bourges Plus propose désormais un nouveau service sur son site internet pour connaître la qualité de l'air dans les communes de l'agglomération. Polluants et pollens sont surveillés. Des prévisions à J+1 qui pourraient être utiles aux asthmatiques et allergiques.
Peut-être avez-vous l'habitude d'aller jeter un œil tous les jours sur le site de Météo France pour savoir ce que le temps vous réserve ? L'Agglomération de Bourges vous propose désormais de faire la même chose... mais pour la pollution atmosphérique ! Une application vient d'être lancée sur le site internet de Bourges Plus. Elle prend la forme d'une carte qui présente l'indice de la qualité de l'air dans toutes les communes de l'agglomération avec un code couleur, de "bon" à "extrêmement mauvais". Ce sont les données brutes de Lig'Air, association qui surveille la qualité de l'air dans la région Centre-Val de Loire, qui sont mises en forme : « L'idée, c'est de simplifier la lecture pour le grand public » explique Claudie Verchery, géomaticienne pour l'agglomération. Cinq polluants sont mesurés : « ils sont dans l'indice ATMO qui est produit par Lig'Air. Il y a aussi une partie sur les pollens, une vingtaine en tout, et une autre spécifique sur l'ambroisie, qui est une problématique majeure dans le département. »
Ces données sont collectées grâce à trois capteurs situés à Bourges, deux mesurent les polluants et un est réservé aux pollens. Un équipement qui permet de dresser une cartographie assez précise de la situation chaque jour : « On a des données atmosphériques sur la veille, la journée et le lendemain, donc des prévisions. Ça permet d'anticiper s'il va y avoir une période de pollution. La Préfecture peut par exemple mettre en place des arrêtés. Ça peut aider aussi les gens qui sont allergiques ou qui ont des soucis de santé respiratoire ». À noter que le département compte un quatrième capteur situé à l'extérieur de l'agglomération, dans le sud du Cher pour connaître la situation en zone rurale.
Avec ce nouvel outil, les élus espèrent sensibiliser les habitants, et surtout faire changer leurs habitudes en matière de déplacements lors des pics de pollution : « Si je sais que pendant trois jours, on va avoir une qualité d'air très dégradée en raison de la présence importante de micro-particules, avec des conditions de brouillard... Ce qui est visé, c'est que le citoyen se responsabilise et se dise qu'il va se déplacer autrement : à vélo, à pied, en covoiturage, ou en bus » explique Philippe Martin, Maire-adjoint de Bourges délégué au numérique. Une ambition optimiste, qui pourrait se transformer en vœu pieu si les habitants ne s'emparent pas de cet outil...
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